[ 19/08/2010 - 10:49 ] |
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Gaza – CPI Le Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a affirmé l'importance du dialogue national pour mettre fin aux désaccords palestiniens internes. Il a précisé l'existence de difficultés considérables et une différence de points de vue qui paralysent la réalisation de la réconciliation, exprimant toutefois son espoir de surmonter ces problèmes. Dans un entretien avec le journal égyptien « al-Dustor » publié dans son édition de mardi 17/8, Haniyeh a ajouté que l'équipe d'Oslo dans l'autorité de Ramallah « négocie avec l'occupation depuis plus de 18 ans, mais le problème n’est toujours pas résolu, car les forces occupantes ne veulent pas reconnaître al-Qods, er refusent le retour des réfugiés, alors qu'elles tentent d'isoler al-Aghwar (la Vallée de Jourdain) pour des raisons sécuritaires, tout en ignorant les résolutions internationales ». Il a affirmé la nécessité d'un travail international sérieux pour la levée du sévère blocus imposé injustement contre la Bande de Gaza, en écartant le fait que l'entité sioniste puisse lancer une nouvelle guerre contre la Bande de Gaza actuellement. « Les aides humanitaires qui arrivent à la Bande de Gaza sont très importantes pour les Gazaouis assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs » a-t-il ajouté. Il a salué les efforts de tous les côtés qui projettent et organisent des convois d'aides humanitaires à Gaza car « c’est une période où ses habitants ont besoin de ces aides alimentaires et médicales qui représentent un pas vers la levée complète du blocus. Elles contribuent à l’alléger et à montrer via les médias que nous subissons toujours l’embargo, afin que personne ne nous oublie ainsi que le veut Israël ». A propos des mesures nécessaires pour mettre fin au blocus, Haniyeh a déclaré : « Il y a 4 clés principales qui sont : le maintien de l’acheminement des convois maritimes et terrestres à Gaza, exploiter la colère populaire arabe et internationale contre le blocus sioniste pour exiger sa levée immédiate, la nécessité de poursuivre les dirigeants de l'occupation devant la cour pénale internationale, et le développement des types d’aides qui entrent dans la Bande de Gaza ». |