Par Nordine Saïdi
Décrétée "entité hostile" par Israël, la Bande de Gaza subit depuis juin 2007 un blocus quasi total. Le gouvernement israélien a annoncé qu’il laisserait désormais passer à Gaza toutes les marchandises ne figurant pas sur une liste de produits interdits. Autrement dit un "allègement" du blocus (1), qui permettrait d’acheminer davantage de "biens civils" vers ce territoire appauvri où quatre personnes sur cinq dépendent de l’aide internationale.
Il est quasiment impossible pour les Palestiniens de sortir de Gaza, que ce soit pour recevoir des soins médicaux ou pour d’autres raisons (visite à des proches parents, aller à l’université ou travailler) Les mesures limitant l’entrée de biens civils ainsi que la liberté de mouvement de la population et interdisant presque totalement les exportations visent les civils dans leur ensemble sans distinction, ce qui représente une punition collective contre une population occupée et constitue dès lors un acte illégal aux yeux du Droit international.
Les habitants ne reçoivent presque aucun produit de première nécessité. Les médicaments, les carburants, les aliments, plus rien ne passe. Les stations de pompage d'eau ou de production d'électricité, les hôpitaux, les maternités, les écoles, et d'une façon générale tous les services les plus indispensables à la vie quotidienne sont bloqués. La ville de Gaza, est régulièrement plongée dans le noir suite à l'arrêt forcé de l’unique centrale électrique bombardée lors de la guerre de l’hiver 2008-2009, sous l’appellation « Plomb durci ».
L'agriculture, secteur vital de l'économie locale, est réduite à néant par les interdictions d'exporter et par les pénuries de matières premières nécessaires aux exploitations agricoles. Le secteur de la pêche est aussi paralysé. Tous les programmes de reconstruction, y compris ceux des Nations Unies (réaménagement du réseau routier et de la voirie, reconstructions d'hôpitaux et d'établissements scolaires, etc.) sont stoppés. Plusieurs centaines de médicaments de base manquent dans les dispensaires.
Les services municipaux d'hygiène (adductions d'eau, égouts, traitement des déchets, ramassage des ordures, etc.) sont hors service faute d'électricité, de carburants et de pièces de rechange.
Faut-il rappeler que les journalistes ou parlementaires étrangers souhaitant se rendre compte de la situation dans la Bande de Gaza, sont tout simplement refoulés par Israël ?
Cette situation est intolérable, dramatique et inhumaine. Pourtant la Communauté internationale brille par son inertie et son silence.
La décision israélienne d’élargir la liste des biens entrant à Gaza est vide de sens et ne constitue pas un véritable changement dans sa position sur la levée du blocus imposé depuis trois ans.
Cette annonce d’un allègement du blocus indique clairement qu’Israël n’a pas l’intention de mettre fin à la punition collective infligée à la population civile de Gaza, mais cherche à calmer l’indignation mondiale que sa dernière opération meurtrière contre la flottille humanitaire a provoquée. C’est de la poudre aux yeux, et cela ne convient donc pas.
Des millions de citoyens européens ne peuvent plus tolérer ni les crimes sionistes, et encore moins qu’ils ne fassent l’objet de la moindre condamnation de leurs responsables politiques.
De par leur inertie et leur silence, les représentants de la communauté internationale se rendent complices de crimes qualifiés de « génocidaires » par Richard Falk lui-même, et ce avant même que les opérations meurtrières israéliennes aient débuté.
Le Peuple palestinien ne fait pas l’aumône et ne demande pas une augmentation de la quantité de marchandises entrant à Gaza mais la levée totale et véritable du blocus, y compris l’ouverture de tous les points de passage, la garantie de la liberté de mouvement des habitants et l’entrée de tous les biens, en particulier les matériaux industriels et de construction.
Tous les besoins de Gaza doivent être satisfaits, y compris en électricité et en carburant, ainsi que la levée de toutes les restrictions bancaires, ce que la décision israélienne ne prévoit pas et qui signifie dès lors que le blocus est toujours en vigueur.
Le peuple Palestinien ne demande rien d’autre que la JUSTICE.
L'atrocité du blocus de la Bande de Gaza est justifiée par la campagne de «diabolisation» du HAMAS afin de légitimer un autre parti, le Fatah, qui n’a pas été choisi par le peuple palestinien.
Qu’on le veuille ou non, le Hamas est un parti politique qui a un écho certain auprès du peuple palestinien. Pourquoi serait-il considéré comme mouvement terroriste ?
Ses actions, si elles sont estimées comme étant condamnables par Israël et la Communauté Internationale, ne le sont certainement pas moins que celles commises par Israël mais totalement passées sous silence par cette même Communauté Internationale.
Le Hamas doit donc être respecté en tant que parti politique élu par le peuple palestinien, et être reconnu comme interlocuteur au même titre qu’un autre pour représenter son peuple.
Force est de constater qu’Israël, les Etats Unis et l’Union Européenne veulent choisir leurs interlocuteurs. Il doit être mis un terme à cette stratégie.
Je vous invite donc à signer et faire signer la pétition pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes.
Cette pétition est signée par de nombreuses personnalités dont Jean BRICMONT, Henri ALLEG, Daniel BENSAÏD, Houria BOUTELDJA, Raoul Marc JENNAR, Mairead MAGUIRE, Jose SARAMAGO, Tariq RAMADAN, Greta BERLIN, François HOUTART, Norman G.FINKELSTEIN, Michel WARSCHAWSKI…
et vous ?!
Pour signer, visitez Recognise Resistance.
Il est quasiment impossible pour les Palestiniens de sortir de Gaza, que ce soit pour recevoir des soins médicaux ou pour d’autres raisons (visite à des proches parents, aller à l’université ou travailler) Les mesures limitant l’entrée de biens civils ainsi que la liberté de mouvement de la population et interdisant presque totalement les exportations visent les civils dans leur ensemble sans distinction, ce qui représente une punition collective contre une population occupée et constitue dès lors un acte illégal aux yeux du Droit international.
Les habitants ne reçoivent presque aucun produit de première nécessité. Les médicaments, les carburants, les aliments, plus rien ne passe. Les stations de pompage d'eau ou de production d'électricité, les hôpitaux, les maternités, les écoles, et d'une façon générale tous les services les plus indispensables à la vie quotidienne sont bloqués. La ville de Gaza, est régulièrement plongée dans le noir suite à l'arrêt forcé de l’unique centrale électrique bombardée lors de la guerre de l’hiver 2008-2009, sous l’appellation « Plomb durci ».
L'agriculture, secteur vital de l'économie locale, est réduite à néant par les interdictions d'exporter et par les pénuries de matières premières nécessaires aux exploitations agricoles. Le secteur de la pêche est aussi paralysé. Tous les programmes de reconstruction, y compris ceux des Nations Unies (réaménagement du réseau routier et de la voirie, reconstructions d'hôpitaux et d'établissements scolaires, etc.) sont stoppés. Plusieurs centaines de médicaments de base manquent dans les dispensaires.
Les services municipaux d'hygiène (adductions d'eau, égouts, traitement des déchets, ramassage des ordures, etc.) sont hors service faute d'électricité, de carburants et de pièces de rechange.
Faut-il rappeler que les journalistes ou parlementaires étrangers souhaitant se rendre compte de la situation dans la Bande de Gaza, sont tout simplement refoulés par Israël ?
Cette situation est intolérable, dramatique et inhumaine. Pourtant la Communauté internationale brille par son inertie et son silence.
La décision israélienne d’élargir la liste des biens entrant à Gaza est vide de sens et ne constitue pas un véritable changement dans sa position sur la levée du blocus imposé depuis trois ans.
Cette annonce d’un allègement du blocus indique clairement qu’Israël n’a pas l’intention de mettre fin à la punition collective infligée à la population civile de Gaza, mais cherche à calmer l’indignation mondiale que sa dernière opération meurtrière contre la flottille humanitaire a provoquée. C’est de la poudre aux yeux, et cela ne convient donc pas.
Des millions de citoyens européens ne peuvent plus tolérer ni les crimes sionistes, et encore moins qu’ils ne fassent l’objet de la moindre condamnation de leurs responsables politiques.
De par leur inertie et leur silence, les représentants de la communauté internationale se rendent complices de crimes qualifiés de « génocidaires » par Richard Falk lui-même, et ce avant même que les opérations meurtrières israéliennes aient débuté.
Le Peuple palestinien ne fait pas l’aumône et ne demande pas une augmentation de la quantité de marchandises entrant à Gaza mais la levée totale et véritable du blocus, y compris l’ouverture de tous les points de passage, la garantie de la liberté de mouvement des habitants et l’entrée de tous les biens, en particulier les matériaux industriels et de construction.
Tous les besoins de Gaza doivent être satisfaits, y compris en électricité et en carburant, ainsi que la levée de toutes les restrictions bancaires, ce que la décision israélienne ne prévoit pas et qui signifie dès lors que le blocus est toujours en vigueur.
Le peuple Palestinien ne demande rien d’autre que la JUSTICE.
L'atrocité du blocus de la Bande de Gaza est justifiée par la campagne de «diabolisation» du HAMAS afin de légitimer un autre parti, le Fatah, qui n’a pas été choisi par le peuple palestinien.
Qu’on le veuille ou non, le Hamas est un parti politique qui a un écho certain auprès du peuple palestinien. Pourquoi serait-il considéré comme mouvement terroriste ?
Ses actions, si elles sont estimées comme étant condamnables par Israël et la Communauté Internationale, ne le sont certainement pas moins que celles commises par Israël mais totalement passées sous silence par cette même Communauté Internationale.
Le Hamas doit donc être respecté en tant que parti politique élu par le peuple palestinien, et être reconnu comme interlocuteur au même titre qu’un autre pour représenter son peuple.
Force est de constater qu’Israël, les Etats Unis et l’Union Européenne veulent choisir leurs interlocuteurs. Il doit être mis un terme à cette stratégie.
Je vous invite donc à signer et faire signer la pétition pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes.
Cette pétition est signée par de nombreuses personnalités dont Jean BRICMONT, Henri ALLEG, Daniel BENSAÏD, Houria BOUTELDJA, Raoul Marc JENNAR, Mairead MAGUIRE, Jose SARAMAGO, Tariq RAMADAN, Greta BERLIN, François HOUTART, Norman G.FINKELSTEIN, Michel WARSCHAWSKI…
et vous ?!
Pour signer, visitez Recognise Resistance.