S’étant imposé dans la région du Proche Orient, à l’insu de ses peuples, après avoir usurpé la Palestine, l’entité sioniste peine à se faire aimer.
C’est encore le cas en Égypte, premier pays arabe à avoir conclu avec lui un accord de paix depuis la fin des années 70 du siècle dernier.
Trente ans après, la normalisation qui avait été l’une des clauses essentielles de l’accord entre les deux parties, semble loin d’être acquise.
Même au niveau officiel, à des niveaux politiques plus bas, les relations restent froides. Les diplomates israéliens qui se plaignent toujours d’être très mal traités en sont normalement les principaux boucs émissaires.
Ceci vient d’avoir lieu une énième fois, avec l’actuel ambassadeur israélien Yitshak Levanone en Égypte. Lequel vient de se plaindre auprès de sa hiérarchie au ministère israélien des affaires étrangères.
Dans un télégramme dont une copie est parvenue à la radio israélienne, Levanone déplore « le traitement froid qui lui est infligé de la part des hauts responsables égyptiens du ministère des affaires étrangères » et celui « pénible » de la part des Égyptiens en général.
«Les Égyptiens limitent nos démarches d’une manière inqualifiable ; il est difficile de fixer un rendez-vous avec l’un d’entre eux ; de plus, ils tentent de nous dicter avec qui on peut se rencontrer», se plaint Levanone.
Révélant que le ministère égyptien des affaires étrangères lui avait demandé de ne pas participer à une cérémonie de solidarité avec le continent africain qu’il a lui-même organisé. Et accusant les médias égyptiens de fabriquer de fausses informations sur Israël !
Selon la radio israélienne, l’expérience de Levanone est partagée par ses prédécesseurs.
Selon l’un d’entre eux, Zvi Mazel , « jamais la mission au Caire n’avait été une période de convalescence ; tout le monde le sait ». Et d’ajouter au micro de la radio que « durant les dernières années, le taux de haine à l’encontre d’Israël avait connu une hausse ». Évoquant « l’arrestation toute récente d’une cellule terroriste qui planifiait pour assassiner l’ambassadeur israélien en Égypte ».
Pour sa part, Levanone suggère à sa hiérarchie de faire changer cette " démarche négative", en faisant subir à son homologue égyptien en « Israël » un traitement similaire.
Ce à quoi le ministère a répondu : « les relations entre les pays se font à travers les canaux diplomatiques reconnus et courants et non via les médias ». Ce qui laisse entendre le rejet de cette suggestion.
Plus que jamais Tel Aviv a besoin du soutien de l’Égypte. Surtout qu’elle est en perte d’amis, dont la Turquie, vu sa politique offensive à tous les niveaux, et la mauvaise posture dans laquelle elle s'est mise.
Du moment qu’elle s’est résignée à s’immiscer sournoisement et violemment dans cette région, à l’insu de la volonté de ses peuples, et au prix de leurs intérêts, exiger d’être accueilli à bras ouvert relève d’une arrogance aussi despotique que stupide.
C’est encore le cas en Égypte, premier pays arabe à avoir conclu avec lui un accord de paix depuis la fin des années 70 du siècle dernier.
Trente ans après, la normalisation qui avait été l’une des clauses essentielles de l’accord entre les deux parties, semble loin d’être acquise.
Même au niveau officiel, à des niveaux politiques plus bas, les relations restent froides. Les diplomates israéliens qui se plaignent toujours d’être très mal traités en sont normalement les principaux boucs émissaires.
Ceci vient d’avoir lieu une énième fois, avec l’actuel ambassadeur israélien Yitshak Levanone en Égypte. Lequel vient de se plaindre auprès de sa hiérarchie au ministère israélien des affaires étrangères.
Dans un télégramme dont une copie est parvenue à la radio israélienne, Levanone déplore « le traitement froid qui lui est infligé de la part des hauts responsables égyptiens du ministère des affaires étrangères » et celui « pénible » de la part des Égyptiens en général.
«Les Égyptiens limitent nos démarches d’une manière inqualifiable ; il est difficile de fixer un rendez-vous avec l’un d’entre eux ; de plus, ils tentent de nous dicter avec qui on peut se rencontrer», se plaint Levanone.
Révélant que le ministère égyptien des affaires étrangères lui avait demandé de ne pas participer à une cérémonie de solidarité avec le continent africain qu’il a lui-même organisé. Et accusant les médias égyptiens de fabriquer de fausses informations sur Israël !
Selon la radio israélienne, l’expérience de Levanone est partagée par ses prédécesseurs.
Selon l’un d’entre eux, Zvi Mazel , « jamais la mission au Caire n’avait été une période de convalescence ; tout le monde le sait ». Et d’ajouter au micro de la radio que « durant les dernières années, le taux de haine à l’encontre d’Israël avait connu une hausse ». Évoquant « l’arrestation toute récente d’une cellule terroriste qui planifiait pour assassiner l’ambassadeur israélien en Égypte ».
Pour sa part, Levanone suggère à sa hiérarchie de faire changer cette " démarche négative", en faisant subir à son homologue égyptien en « Israël » un traitement similaire.
Ce à quoi le ministère a répondu : « les relations entre les pays se font à travers les canaux diplomatiques reconnus et courants et non via les médias ». Ce qui laisse entendre le rejet de cette suggestion.
Plus que jamais Tel Aviv a besoin du soutien de l’Égypte. Surtout qu’elle est en perte d’amis, dont la Turquie, vu sa politique offensive à tous les niveaux, et la mauvaise posture dans laquelle elle s'est mise.
Du moment qu’elle s’est résignée à s’immiscer sournoisement et violemment dans cette région, à l’insu de la volonté de ses peuples, et au prix de leurs intérêts, exiger d’être accueilli à bras ouvert relève d’une arrogance aussi despotique que stupide.