20/05/2010
MM. Mitchell et Abbas lors de leur entrevue hier. Les États-Unis s’efforcent depuis plusieurs mois de relancer le processus de paix. Mohammad Torokman/Reuters
L'émissaire américain George Mitchell a été reçu hier par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, pour leur premier entretien depuis le lancement formel des pourparlers de paix indirects entre Israéliens et Palestiniens.
« Nous avons présenté aux Américains des lettres sur l'ensemble de la situation sur le terrain, y compris sur les meurtres commis en Cisjordanie et dans la bande de Gaza par l'armée d'occupation contre le peuple palestinien », a affirmé le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, à l'issue de la rencontre. Les lettres évoquent aussi « les nombreuses déclarations israéliennes provocatrices de ces derniers jours », a ajouté M. Erakat. M. Abbas est toutefois attaché à faire réussir la mission de l'émissaire américain, a-t-il souligné. « Nous nous concentrons sur les questions centrales comme les frontières et la sécurité », a-t-il aussi déclaré. « Nous espérons que, durant les quatre prochains mois, nous pourrons aboutir à une solution à deux États sur la base des frontières de 1967 », a encore dit M. Erakat. MM. Mitchell et Erakat se sont ensuite rendus à Jérusalem pour une séance de travail.
M. Mitchell a rencontré mardi soir le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, à Tel-Aviv et doit s'entretenir avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu aujourd'hui. Les États-Unis s'efforcent depuis plusieurs mois de relancer le processus de paix, gelé depuis décembre 2008 à la suite de l'offensive israélienne contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Mais à peine commencés, les pourparlers de paix indirects ont achoppé sur le contentieux des colonies juives, Israël refusant de s'engager à un gel de la colonisation à Jérusalem-Est annexée.
Par ailleurs, le président des États-Unis, Barack Obama, s'est entretenu avec une quarantaine d'élus démocrates juifs au Congrès du processus de paix au Proche-Orient, de la sécurité d'Israël et du dossier des sanctions contre l'Iran, a annoncé la Maison-Blanche. Selon la présidence américaine, M. Obama a discuté pendant une heure et demie avec ces 37 sénateurs ou membres de la Chambre des représentants. La Maison-Blanche a qualifié ces discussions de « productives » et assuré que tous les participants partageaient un « engagement à la paix et à la sécurité en Israël et au Moyen-Orient ». Cette rencontre intervient alors que les relations entre Israël et les États-Unis ont connu une grave crise de confiance ces dernières semaines, après l'annonce par les autorités de l'État hébreu de nouvelles constructions dans la partie orientale annexée de Jérusalem, en pleine visite du vice-président Joe Biden.
« Nous avons présenté aux Américains des lettres sur l'ensemble de la situation sur le terrain, y compris sur les meurtres commis en Cisjordanie et dans la bande de Gaza par l'armée d'occupation contre le peuple palestinien », a affirmé le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, à l'issue de la rencontre. Les lettres évoquent aussi « les nombreuses déclarations israéliennes provocatrices de ces derniers jours », a ajouté M. Erakat. M. Abbas est toutefois attaché à faire réussir la mission de l'émissaire américain, a-t-il souligné. « Nous nous concentrons sur les questions centrales comme les frontières et la sécurité », a-t-il aussi déclaré. « Nous espérons que, durant les quatre prochains mois, nous pourrons aboutir à une solution à deux États sur la base des frontières de 1967 », a encore dit M. Erakat. MM. Mitchell et Erakat se sont ensuite rendus à Jérusalem pour une séance de travail.
M. Mitchell a rencontré mardi soir le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, à Tel-Aviv et doit s'entretenir avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu aujourd'hui. Les États-Unis s'efforcent depuis plusieurs mois de relancer le processus de paix, gelé depuis décembre 2008 à la suite de l'offensive israélienne contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Mais à peine commencés, les pourparlers de paix indirects ont achoppé sur le contentieux des colonies juives, Israël refusant de s'engager à un gel de la colonisation à Jérusalem-Est annexée.
Par ailleurs, le président des États-Unis, Barack Obama, s'est entretenu avec une quarantaine d'élus démocrates juifs au Congrès du processus de paix au Proche-Orient, de la sécurité d'Israël et du dossier des sanctions contre l'Iran, a annoncé la Maison-Blanche. Selon la présidence américaine, M. Obama a discuté pendant une heure et demie avec ces 37 sénateurs ou membres de la Chambre des représentants. La Maison-Blanche a qualifié ces discussions de « productives » et assuré que tous les participants partageaient un « engagement à la paix et à la sécurité en Israël et au Moyen-Orient ». Cette rencontre intervient alors que les relations entre Israël et les États-Unis ont connu une grave crise de confiance ces dernières semaines, après l'annonce par les autorités de l'État hébreu de nouvelles constructions dans la partie orientale annexée de Jérusalem, en pleine visite du vice-président Joe Biden.