19/05/2010
Cette semaine, PNN a suivi les volontaires du séminaire de terrain organisé par le Centre d'Information Alternatif de Beit Sahour, près de Bethléem. Mercredi 12 mai, le groupe a pu visiter le camp de réfugiés de Qalandia.
Le camp de réfugiés de Qalandia est situé à 12 km de Jérusalem, aux bordures de la ville centrale de Cisjordanie Ramallah. En 1948, les réfugiés Palestiniens chassés de leurs terres par les Israéliens ont été installés provisoirement sur le terrain qui deviendra, au fil du temps, le camp de réfugiés de Qalandia, le provisoire étant devenu permanent. 5 000 Palestiniens sont venus au fil de la confiscation de leurs terres se rajouter aux 15 000 déjà présents.
Aujourd'hui, les réfugiés ont à faire à beaucoup de difficultés, notamment du fait de leur situation géographique, très proche d'une colonie Israélienne et du Mur, ainsi que du checkpoint entre Ramallah et Jérusalem, sujet à de nombreux troubles. Les problèmes avec les soldats sont quotidiens, et les colons n'hésitent pas à les attaquer afin de provoquer les heurts. En plus de cela, le fait que 20 000 personnes vivent dans une si petite zone ajoute au climat d'insécurité et de tension déjà palpable à l'ordinaire.
L'UNRWA est en charge de cette zone où l'Autorité Palestinienne n'a aucune autorité, mais tend à diminuer ses actions et ses subventions au fil des ans. Malgré ces conditions, il existe des centres pour les handicapés, pour la santé, les enfants, les sports et le comité populaire. Le groupe du CIA a rencontré le responsable, nommé Wesam Eid, du Centre des Enfants pour la Culture et le Développement, créé en 2003. Comme les enfants du camp étaient livrés à eux-mêmes, ne faisant rien de leurs journées à part les moments passés aux écoles construites par l'UNRWA (une pour les filles et une pour les garçons), le centre a décidé de proposer aux enfants des activités quotidiennes ainsi que des camps d'hiver et d'été, avec l'organisation de séjours en France et en Italie. Le Centre accueille les enfants de 8 à 16 ans pour des activités telles que du sport, du théâtre, des jeux et des sorties.
En plus de ces activités, le Centre est en collaboration avec Vento di Terre, une ONG Italienne, pour la mise en place et la continuité d'une coopérative Palestinienne à but non lucratif créée en 2009: Peace steps hands crafts, qui a ouvert une fabrique de scandales en cuir dont les bénéfices sont reversés aux services sociaux pour les enfants afin de les aider à continuer leurs missions d'assistance psychologique et d'animation en toute quiétude. Les scandales sont conçues avec des matériaux locaux et par des travailleurs Palestiniens, 6 travailleurs qui ont auparavant été formés dans d'autres fabriques, et constituent une marque du savoir-faire Palestinien à l'étranger, Peace steps hand crafts exportant également en France et en Italie. La coopérative est petite, avec seulement 2 directeurs des services sociaux pour enfants, 2 coordinateurs éducatifs responsables de ces services, et un représentant de l'ONG Vento di Terra, tous travaillant dans la zone de Qalandia.
Grâce à ces initiatives, le Centre bénéficie de fonds nécessaire pour continuer son travail auprès des enfants, et ce malgré le désengagement progressif des Nations Unies.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site www.ventoditerra.org
Le camp de réfugiés de Qalandia est situé à 12 km de Jérusalem, aux bordures de la ville centrale de Cisjordanie Ramallah. En 1948, les réfugiés Palestiniens chassés de leurs terres par les Israéliens ont été installés provisoirement sur le terrain qui deviendra, au fil du temps, le camp de réfugiés de Qalandia, le provisoire étant devenu permanent. 5 000 Palestiniens sont venus au fil de la confiscation de leurs terres se rajouter aux 15 000 déjà présents.
Aujourd'hui, les réfugiés ont à faire à beaucoup de difficultés, notamment du fait de leur situation géographique, très proche d'une colonie Israélienne et du Mur, ainsi que du checkpoint entre Ramallah et Jérusalem, sujet à de nombreux troubles. Les problèmes avec les soldats sont quotidiens, et les colons n'hésitent pas à les attaquer afin de provoquer les heurts. En plus de cela, le fait que 20 000 personnes vivent dans une si petite zone ajoute au climat d'insécurité et de tension déjà palpable à l'ordinaire.
L'UNRWA est en charge de cette zone où l'Autorité Palestinienne n'a aucune autorité, mais tend à diminuer ses actions et ses subventions au fil des ans. Malgré ces conditions, il existe des centres pour les handicapés, pour la santé, les enfants, les sports et le comité populaire. Le groupe du CIA a rencontré le responsable, nommé Wesam Eid, du Centre des Enfants pour la Culture et le Développement, créé en 2003. Comme les enfants du camp étaient livrés à eux-mêmes, ne faisant rien de leurs journées à part les moments passés aux écoles construites par l'UNRWA (une pour les filles et une pour les garçons), le centre a décidé de proposer aux enfants des activités quotidiennes ainsi que des camps d'hiver et d'été, avec l'organisation de séjours en France et en Italie. Le Centre accueille les enfants de 8 à 16 ans pour des activités telles que du sport, du théâtre, des jeux et des sorties.
En plus de ces activités, le Centre est en collaboration avec Vento di Terre, une ONG Italienne, pour la mise en place et la continuité d'une coopérative Palestinienne à but non lucratif créée en 2009: Peace steps hands crafts, qui a ouvert une fabrique de scandales en cuir dont les bénéfices sont reversés aux services sociaux pour les enfants afin de les aider à continuer leurs missions d'assistance psychologique et d'animation en toute quiétude. Les scandales sont conçues avec des matériaux locaux et par des travailleurs Palestiniens, 6 travailleurs qui ont auparavant été formés dans d'autres fabriques, et constituent une marque du savoir-faire Palestinien à l'étranger, Peace steps hand crafts exportant également en France et en Italie. La coopérative est petite, avec seulement 2 directeurs des services sociaux pour enfants, 2 coordinateurs éducatifs responsables de ces services, et un représentant de l'ONG Vento di Terra, tous travaillant dans la zone de Qalandia.
Grâce à ces initiatives, le Centre bénéficie de fonds nécessaire pour continuer son travail auprès des enfants, et ce malgré le désengagement progressif des Nations Unies.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site www.ventoditerra.org