[ 30/05/2010 - 03:03 ] |
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Ramallah – CPI Les occupants israéliens arrêtèrent le chef Ibrahim Hamid le 23 mai 2006, dans le quartier Al-Irsal, dans la ville de Ramallah, à une cinquantaine de mètres au loin du président de l’autorité Mahmoud Abbas. Les Sionistes fêtèrent joyeusement cette arrestation qu’ils attendaient depuis une dizaine d’années. Dès son arrivée au centre d’enquête d’Al-Maskobiyya, dans la ville d'Al-Quds, tous les officiers de renseignements israéliens vinrent pour voir cet homme qui les narguait des années durant. Le chercheur Hamed est originaire de Salwad, à l’est de la ville de Ramallah, un village connu pour son combat contre la colonisation britannique et ensuite contre l’occupation sioniste. Il faisait partie des fondateurs du mouvement de la résistance islamique Hamas, dans son village, au début de la Première Intifada. Il associait ses activités propres à l’Intifada à ses activités sociales. C’est dans les années quatre-vingts qu’il rejoignit la faculté des sciences politiques de l’université de Birzaït. Puis il travailla comme chercheur dans le centre de recherches de la même université. Sa première recherche était sur le village palestinien de Zarine détruit par les Palestiniens. En plus de ses recherches à l’université, il menait une recherche poussée sur l’histoire du village de Salwad, son djihad contre la colonisation britannique. Il rencontrait les anciens combattants qui avaient participé à la révolution palestinienne de 1936, dans le combat Al-Qisttil de la ville d'Al-Quds en 1948. Il mettait ses rencontres en documents sonores et vidéo. Le travail militaire Les occupants israéliens arrêtèrent Ibrahim en 1994 et en 1996. Quittant la prison, il décida de travailler avec les brigades d’Al-Qassam, bras militaire du mouvement du Hamas. Rapidement, il y devint un chef. Ibrahim quitta son village, suite à l’arrestation de quelques membres de sa cellule. Au début de l’année 1998, l’autorité de Ramallah, met la main sur lui. Il fut le sujet de toutes sortes de tortures. Son oreille droite fut endommagée. Au début de l’Intifada d’Al-Aqsa, l’autorité se trouva obligée de le libérer, ses prisons bombardées par les Israéliens. Une tentative de meurtre Les brigades d’Al-Qassam adressèrent des attaques douloureuses aux occupants israéliens. Elles menèrent plusieurs opérations martyres qui laissèrent de nombreux tués et blessés aux rangs des occupants israéliens. Tous les efforts des occupants pour mettre la main sur Hamed tombèrent à l’eau. Ils décidèrent de l’assassiner. Ils firent exploser un immeuble et tuèrent trois chefs des brigades d’Al-Qassam ; ils découvrirent qu’il avait pu leur passer sous le nez. Les Sionistes commencèrent à déranger sa famille et ses proches dans leur vie. Ils emprisonnèrent sa femme pour plus de huit mois. Ils donnèrent des raids quasi-quotidiens aux maisons de sa famille et celles de ses frères. Dans les prisons de l’occupation Après une longue poursuite, il fut arrêté, mais les occupants israéliens ne purent tirer aucun mot de lui. Puis les Israéliens voulurent l’échanger avec un soldat israélien détenu sur les frontières avec la bande de Gaza. Mais Hamed refusa en disant qu’il n’avait aucun lien dans cette affaire-là. Dans les prisons Dès le premier jour de sa détention, cheikh Hamed fut isolé. Actuellement, il vit dans la prison Ar-Ramla, sans livres, sans télévision. Il attend toujours son jugement, son dossier devient le plus gros de l’histoire juridique. Cheikh Hamed est maintenant sur la liste des captifs palestiniens à échanger avec le soldat israélien retenu captif par les résistants palestiniens, dans la bande de Gaza. |