Ce sont souvent des faits divers en apparence insignifiants qui révèlent l’état réel d’une société.
Les faits dont je vais parler ci-dessous ne sont pas insignifiants et ils ne devraient pas être traités comme un fait divers, puisqu’il s’agit d’un assassinat par lynchage. Pourtant, notre grande presse s’évertue à les présenter ainsi. Pourquoi ? Vous le comprendrez bientôt.
Le 30 mars dernier, un couple, qui souhaite acquérir un pinceau et un pot de peinture, se présente vers 19 h 10, à l’entrée du magasin de bricolage Batkor de Bobigny. L’agent de sécurité, Saïd Bourarach, leur refuse naturellement l’accès en raison de la fermeture du magasin depuis 19 h. Cela a pour effet de rendre fou de rage le client, « un blond tatoué à queue de cheval ». Il promet : « On va revenir tout casser, on va te tuer ! ». Et il revient quelques temps après avec trois autres hommes… munis pour deux d’entre eux d’un cric et d’une grosse pierre.
On retrouvera vingt-quatre heures plus tard le corps du vigile dans le canal de l’Ourcq où tout laisse à penser qu’il a été jeté après avoir été passé à tabac.
La victime est un maghrébin, les agresseurs sont des « blancs »… Pourtant, le Procureur de la République, Sylvie Moisson, de Bobigny a été prompt à faire savoir qu’il s’agissait d’un homicide involontaire, pour lequel le motif « raciste ou religieux » n’avait pas à être retenu. Les ligues de vertu, qui sont restées particulièrement discrètes dans cette affaire, n’ont pas, contrairement à leur habitude, contesté les propos du Procureur. Quant à la presse, elle n’a pas fait ses choux gras de cette triste affaire qu’elle n’a évoquée qu’en passant.
C’est à n’y rien comprendre quand on est habitué au traitement médiatique et politique habituel de ce type d’affaires. Et pourtant tout se comprend très bien quand on sait que les agresseurs étaient tous de confession juive et pour l’un d’entre eux détenteur d’un passeport de l’entité sioniste… Tout se comprend encore mieux quand on sait qu’ils ont accusé leur malheureuse victime d’avoir tenu des propos antisémites…
Maintenant, imaginons que les faits se soient déroulés d’une manière légèrement différente. Le vigile aurait pu être tué dans les mêmes circonstances par un groupe de « blancs tatoués » de confession catholique. Pire, il aurait pu être lui-même de confession juive et ses assassins des « blancs tatoués », voire des « beurs de banlieues ». Que pensez-vous qu’il se serait alors produit ? Bien sûr l’affaire aurait fait la une des grands médias, les ligues de vertu seraient montées au créneau, une campagne de presse de plusieurs jours aurait accompagné des manifestations de masse contre – au choix selon la variante imaginée - le fascisme toujours vivant, le racisme des Dupont-Lajoie et l’antisémitisme digne des jours les plus sombres de notre histoire.
J’affabule ? Pas le moins du monde. Souvenez-vous du 9 juillet 2004. Une jeune femme, mythomane, prétendit alors avoir été bousculée dans le RER et taguée – au stylo feutre - de svastikas sur le ventre, au motif qu’on l’avait prise pour une juive. Que se passa-t-il alors ? Jacques Chirac exprima publiquement son effroi, le secrétaire d’État Nicole Guedj passa près d’une heure en sa compagnie, la Licra, le Crif, le Congrès juif mondial, la Ligue des droits de l’Homme, etc. se répandirent en communiqués et dénoncèrent les véritables coupables : Jean-Marie Le Pen et l’humoriste Dieudonné !
Ainsi, en France, toute injure, toute altercation avec un juif, réelle ou supposée, est obligatoirement un acte antisémite et toute la France, au garde à vous, doit culpabiliser tandis que ses élites doivent aller manifester derrière le drapeau israélien contre l’hydre sans cesse renaissante. En revanche, quand il s'agit d'un Français - de souche ou de branche - qui est agressé par des membres de la communauté juive, on nous demande, dès le départ et avec insistance, de n'y voir aucun racisme !
Il n’est pas utile d’en dire plus, comme je l’écrivais dans l’accroche de cette chronique ce sont souvent des faits divers en apparence insignifiants qui révèlent l’état réel d’une société.
Le 30 mars dernier, un couple, qui souhaite acquérir un pinceau et un pot de peinture, se présente vers 19 h 10, à l’entrée du magasin de bricolage Batkor de Bobigny. L’agent de sécurité, Saïd Bourarach, leur refuse naturellement l’accès en raison de la fermeture du magasin depuis 19 h. Cela a pour effet de rendre fou de rage le client, « un blond tatoué à queue de cheval ». Il promet : « On va revenir tout casser, on va te tuer ! ». Et il revient quelques temps après avec trois autres hommes… munis pour deux d’entre eux d’un cric et d’une grosse pierre.
On retrouvera vingt-quatre heures plus tard le corps du vigile dans le canal de l’Ourcq où tout laisse à penser qu’il a été jeté après avoir été passé à tabac.
La victime est un maghrébin, les agresseurs sont des « blancs »… Pourtant, le Procureur de la République, Sylvie Moisson, de Bobigny a été prompt à faire savoir qu’il s’agissait d’un homicide involontaire, pour lequel le motif « raciste ou religieux » n’avait pas à être retenu. Les ligues de vertu, qui sont restées particulièrement discrètes dans cette affaire, n’ont pas, contrairement à leur habitude, contesté les propos du Procureur. Quant à la presse, elle n’a pas fait ses choux gras de cette triste affaire qu’elle n’a évoquée qu’en passant.
C’est à n’y rien comprendre quand on est habitué au traitement médiatique et politique habituel de ce type d’affaires. Et pourtant tout se comprend très bien quand on sait que les agresseurs étaient tous de confession juive et pour l’un d’entre eux détenteur d’un passeport de l’entité sioniste… Tout se comprend encore mieux quand on sait qu’ils ont accusé leur malheureuse victime d’avoir tenu des propos antisémites…
Maintenant, imaginons que les faits se soient déroulés d’une manière légèrement différente. Le vigile aurait pu être tué dans les mêmes circonstances par un groupe de « blancs tatoués » de confession catholique. Pire, il aurait pu être lui-même de confession juive et ses assassins des « blancs tatoués », voire des « beurs de banlieues ». Que pensez-vous qu’il se serait alors produit ? Bien sûr l’affaire aurait fait la une des grands médias, les ligues de vertu seraient montées au créneau, une campagne de presse de plusieurs jours aurait accompagné des manifestations de masse contre – au choix selon la variante imaginée - le fascisme toujours vivant, le racisme des Dupont-Lajoie et l’antisémitisme digne des jours les plus sombres de notre histoire.
J’affabule ? Pas le moins du monde. Souvenez-vous du 9 juillet 2004. Une jeune femme, mythomane, prétendit alors avoir été bousculée dans le RER et taguée – au stylo feutre - de svastikas sur le ventre, au motif qu’on l’avait prise pour une juive. Que se passa-t-il alors ? Jacques Chirac exprima publiquement son effroi, le secrétaire d’État Nicole Guedj passa près d’une heure en sa compagnie, la Licra, le Crif, le Congrès juif mondial, la Ligue des droits de l’Homme, etc. se répandirent en communiqués et dénoncèrent les véritables coupables : Jean-Marie Le Pen et l’humoriste Dieudonné !
Ainsi, en France, toute injure, toute altercation avec un juif, réelle ou supposée, est obligatoirement un acte antisémite et toute la France, au garde à vous, doit culpabiliser tandis que ses élites doivent aller manifester derrière le drapeau israélien contre l’hydre sans cesse renaissante. En revanche, quand il s'agit d'un Français - de souche ou de branche - qui est agressé par des membres de la communauté juive, on nous demande, dès le départ et avec insistance, de n'y voir aucun racisme !
Il n’est pas utile d’en dire plus, comme je l’écrivais dans l’accroche de cette chronique ce sont souvent des faits divers en apparence insignifiants qui révèlent l’état réel d’une société.