08/04/2010
Le conflit israélo-palestinien est « beaucoup plus explosif » que le « programme nucléaire iranien » qui préoccupe les Occidentaux, a estimé le Premier ministre Saad Hariri dans une interview accordée hier au quotidien espagnol El Mundo.
Le conflit au Proche-Orient « est beaucoup plus explosif et rempli d'uranium et d'extrêmisme que toute autre question régionale », a ajouté, sans autres précisions, M. Hariri.
Il a rappelé que le Liban était en faveur d'un « Proche-Orient sans armes nucléaires », ce qui « inclut Israël » et pas seulement l'Iran. Le Premier ministre, attendu en visite officielle à Madrid aujourd'hui et demain, vendredi, a d'autre part estimé que le rapprochement intervenu avec Damas était important pour faire face à la « menace d'Israël », pour qui « la guerre est toujours une option ».
« Une relation plus forte avec la Syrie signifie une position plus dure à l'égard d'Israël », a souligné M. Hariri, qui avait annoncé en mars son intention de se rendre début avril à Damas.
Le Premier ministre a d'autre part stigmatisé les « atrocités » d'Israël contre les Palestiniens, s'étonnant que la presse en parle beaucoup moins que les problèmes de pédophilie dans l'Église catholique. Cette « grande couverture médiatique » et ces « attaques contre le Vatican » sont « inacceptables » quand on observe la faible couverture octroyée aux « atrocités que commet Israël contre les Palestiniens », selon M. Hariri.
D'autre part, le ministre de l'Énergie Gebran Bassil s'est rendu au Sérail hier pour discuter de plusieurs dossiers, notamment celui de l'électricité. « Je suis convaincu que le consensus politique est nécessaire » pour mettre en application le nouveau plan concernant le réseau électrique, a noté M. Bassil.
Saad Hariri s'est en outre entretenu avec la députée allemande libérale démocrate (FDP) Elke Hoff en présence de l'ambassadeur d'Allemagne au Liban, Birgitta Maria Siefker Eberle. Les discussions ont porté sur la situation globale dans le pays et les relations bilatérales ainsi que l'action de la Finul dans le sud du pays.
Le conflit au Proche-Orient « est beaucoup plus explosif et rempli d'uranium et d'extrêmisme que toute autre question régionale », a ajouté, sans autres précisions, M. Hariri.
Il a rappelé que le Liban était en faveur d'un « Proche-Orient sans armes nucléaires », ce qui « inclut Israël » et pas seulement l'Iran. Le Premier ministre, attendu en visite officielle à Madrid aujourd'hui et demain, vendredi, a d'autre part estimé que le rapprochement intervenu avec Damas était important pour faire face à la « menace d'Israël », pour qui « la guerre est toujours une option ».
« Une relation plus forte avec la Syrie signifie une position plus dure à l'égard d'Israël », a souligné M. Hariri, qui avait annoncé en mars son intention de se rendre début avril à Damas.
Le Premier ministre a d'autre part stigmatisé les « atrocités » d'Israël contre les Palestiniens, s'étonnant que la presse en parle beaucoup moins que les problèmes de pédophilie dans l'Église catholique. Cette « grande couverture médiatique » et ces « attaques contre le Vatican » sont « inacceptables » quand on observe la faible couverture octroyée aux « atrocités que commet Israël contre les Palestiniens », selon M. Hariri.
D'autre part, le ministre de l'Énergie Gebran Bassil s'est rendu au Sérail hier pour discuter de plusieurs dossiers, notamment celui de l'électricité. « Je suis convaincu que le consensus politique est nécessaire » pour mettre en application le nouveau plan concernant le réseau électrique, a noté M. Bassil.
Saad Hariri s'est en outre entretenu avec la députée allemande libérale démocrate (FDP) Elke Hoff en présence de l'ambassadeur d'Allemagne au Liban, Birgitta Maria Siefker Eberle. Les discussions ont porté sur la situation globale dans le pays et les relations bilatérales ainsi que l'action de la Finul dans le sud du pays.