16/04/2010
Accusée par Israël d'avoir transféré des missiles sol-sol de type Scud au Hezbollah, la Syrie a démenti cette information, accusant à son tour l'État hébreu de préparer le terrain à une attaque dans la région.
La Syrie a démenti hier avoir fourni au Hezbollah des missiles Scud capables d'atteindre l'ensemble du territoire israélien, accusant l'État hébreu de vouloir, avec de telles accusations, faire monter la tension au Proche-Orient.
Mardi, le président israélien Shimon Peres a accusé la Syrie de fournir des missiles Scud au Hezbollah qui, selon l'État hébreu, s'est doté de plus de 40 000 roquettes, dont certaines d'une portée supérieure à 300 km et donc capables d'atteindre les grandes villes d'Israël.
De son côté, le président de la commission de la Défense et des Affaires étrangères de la Knesset, Tzachi Hanegbi, a averti hier que « la poursuite du transfert d'armes au Hezbollah, par la Syrie, contribue à augmenter la tension » dans la région. S'exprimant à la radio israélienne, il a affirmé que la Syrie « commet une grave erreur en ne respectant pas la résolution internationale 1701 qui interdit le transfert d'armes au Hezbollah ».
« Damas et la direction syrienne tout entière jouent avec le feu, alors même qu'ils réalisent qu'Israël n'acceptera pas un retour à la situation antérieure à la guerre de 2006 », a-t-il menacé.
De leur côté, des officiers israéliens ont répété que « la poursuite des survols israéliens du Liban, par la chasse israélienne, est un droit destiné à garder Israël informé de ce qui se passe à sa frontière, et d'empêcher des actions militaires qui pourraient menacer sa sécurité ».
Les États-Unis se sont alarmés des accusations israéliennes et la France les a jugées « préoccupantes » si elles sont confirmées, au moment où les relations entre la Syrie et ces deux puissances se sont améliorées après plusieurs années de tensions. Mais ni le gouvernement libanais ni le Hezbollah n'ont réagi aux accusations israéliennes.
Israël se dérobe aux exigences de la paix
« Depuis un certain temps, Israël lance une campagne prétendant que la Syrie fournit au Hezbollah des missiles Scud. La Syrie dément avec force ces allégations à travers lesquelles Israël vise à faire monter davantage la tension dans la région », a indiqué le ministère syrien des Affaires étrangères.
Le ministère, dans un communiqué publié à Damas, a accusé Israël de préparer le terrain « à une éventuelle attaque dans la région afin de se dérober aux exigences d'une paix juste et globale ».
En février dernier, rappelle-t-on, Israël et la Syrie se sont livrés à une surenchère verbale se menaçant mutuellement de représailles en cas de conflit militaire.
Les deux pays avaient engagé en 2008 des négociations indirectes via la Turquie portant sur le plateau du Golan occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981, et sur un éventuel accord de paix. Mais elles avaient été interrompues après l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en décembre 2008.
« La Syrie affirme qu'elle veut la paix alors qu'elle fournit au même moment des Scud au Hezbollah, dont la seule raison d'être est de menacer l'État d'Israël », a accusé M. Peres.
Avertissement de Washington
Les États-Unis, qui considèrent le Hezbollah comme un mouvement terroriste, ont averti, par le biais du département d'État, contre le « risque important que ce transfert de missiles et d'armements sophistiqués pourrait peser sur le Liban. Notre inquiétude a été suffisante pour que nous ayons parlé de cette question avec l'ambassadeur syrien ici à Washington lors de l'une de nos réunions régulières », a dit le porte-parole du département d'État.
À Paris, le Quai d'Orsay a appelé au respect la résolution 1701 de l'ONU, qui prévoit un embargo sur les armes à destination du Liban « qui ne seraient pas autorisées par le gouvernement libanais ou la Force intérimaire de l'ONU au Liban ».
Mardi, le président israélien Shimon Peres a accusé la Syrie de fournir des missiles Scud au Hezbollah qui, selon l'État hébreu, s'est doté de plus de 40 000 roquettes, dont certaines d'une portée supérieure à 300 km et donc capables d'atteindre les grandes villes d'Israël.
De son côté, le président de la commission de la Défense et des Affaires étrangères de la Knesset, Tzachi Hanegbi, a averti hier que « la poursuite du transfert d'armes au Hezbollah, par la Syrie, contribue à augmenter la tension » dans la région. S'exprimant à la radio israélienne, il a affirmé que la Syrie « commet une grave erreur en ne respectant pas la résolution internationale 1701 qui interdit le transfert d'armes au Hezbollah ».
« Damas et la direction syrienne tout entière jouent avec le feu, alors même qu'ils réalisent qu'Israël n'acceptera pas un retour à la situation antérieure à la guerre de 2006 », a-t-il menacé.
De leur côté, des officiers israéliens ont répété que « la poursuite des survols israéliens du Liban, par la chasse israélienne, est un droit destiné à garder Israël informé de ce qui se passe à sa frontière, et d'empêcher des actions militaires qui pourraient menacer sa sécurité ».
Les États-Unis se sont alarmés des accusations israéliennes et la France les a jugées « préoccupantes » si elles sont confirmées, au moment où les relations entre la Syrie et ces deux puissances se sont améliorées après plusieurs années de tensions. Mais ni le gouvernement libanais ni le Hezbollah n'ont réagi aux accusations israéliennes.
Israël se dérobe aux exigences de la paix
« Depuis un certain temps, Israël lance une campagne prétendant que la Syrie fournit au Hezbollah des missiles Scud. La Syrie dément avec force ces allégations à travers lesquelles Israël vise à faire monter davantage la tension dans la région », a indiqué le ministère syrien des Affaires étrangères.
Le ministère, dans un communiqué publié à Damas, a accusé Israël de préparer le terrain « à une éventuelle attaque dans la région afin de se dérober aux exigences d'une paix juste et globale ».
En février dernier, rappelle-t-on, Israël et la Syrie se sont livrés à une surenchère verbale se menaçant mutuellement de représailles en cas de conflit militaire.
Les deux pays avaient engagé en 2008 des négociations indirectes via la Turquie portant sur le plateau du Golan occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981, et sur un éventuel accord de paix. Mais elles avaient été interrompues après l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en décembre 2008.
« La Syrie affirme qu'elle veut la paix alors qu'elle fournit au même moment des Scud au Hezbollah, dont la seule raison d'être est de menacer l'État d'Israël », a accusé M. Peres.
Avertissement de Washington
Les États-Unis, qui considèrent le Hezbollah comme un mouvement terroriste, ont averti, par le biais du département d'État, contre le « risque important que ce transfert de missiles et d'armements sophistiqués pourrait peser sur le Liban. Notre inquiétude a été suffisante pour que nous ayons parlé de cette question avec l'ambassadeur syrien ici à Washington lors de l'une de nos réunions régulières », a dit le porte-parole du département d'État.
À Paris, le Quai d'Orsay a appelé au respect la résolution 1701 de l'ONU, qui prévoit un embargo sur les armes à destination du Liban « qui ne seraient pas autorisées par le gouvernement libanais ou la Force intérimaire de l'ONU au Liban ».