Pas question pour la Turquie de laisser passer cette occasion. Lors de la conférence sur la sécurité nucléaire qui se réunira à Washington une cinquantaine de pays et d’organisations, il sera question du programme nucléaire israélien.
Oui israélien… et pas seulement iranien comme comptent le faire certains dirigeants occidentaux qui s’acharnent pour décrocher de la Chine et de la Russie un durcissement des sanctions contre l’Iran au sein du Conseil de sécurité. Sachant qu’à l’origine, à la foi de sources officielles américaines le programme nucléaire iranien ne devrait pas figurer directement sur l’ordre du jour de cette rencontre.
Bien entendu, c’est le Premier ministre Reccep Teyyep Erdogan qui s’en chargera. Des sources du ministère des affaires turques l’a fait savoir à certain médias, dont au quotidien saoudien « AlWatan ». Précisant qu’« Ankara prône depuis longtemps le principe qu’aucun pays du Proche-Orient ne dispose de l’arme nucléaire, dont entre autre Israël, et de juger tous (les pays) sur le même pied d’égalité ».
Ces sources ont nié toute coordination de cette démarche avec le Caire, également convié à la rencontre qui se tient ces lundi et mardi, ainsi que cinq autres pays arabes, dont l’Arabie Saoudite, les Emirats, la Jordanie, le Maroc et l’Algérie. Certains dirigeants de ces pays ont également fait part aux Américains de leur volonté de soulever la question du nucléaire israélien, pour exiger des pressions sur Tel Aviv en vue de l’amener à adhérer au traité de non prolifération et à soumettre ses installations nucléaires aux contrôles.
En ayant été informé, dès la semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annulé sa participation à la conférence, se contentant d’envoyer son ministre chargé des renseignements et de l’énergie atomique Dan Meridor.
Mais il semble que certains dirigeants occidentaux ont décidé de prendre la relève, dont la chancelière allemande Angela Merkel qui, avant de quitter Berlin en direction de la capitale américaine, n’a eu de mots que pour le nucléaire iranien : “Le temps presse, et une décision sur d'éventuelles sanctions devrait être prise très prochainement", a-t-elle déclaré , avant de s’envoler, faisant remarquer la présence des président russes et chinois à la conférence , qui persistent à refuser tout durcissement de sanctions contre l’Iran et faisant allusion à des décision décisives le mois d’Avril.
Or, en arrivant à Washington, elle devrait être déçue. Au moment même où elle se trouve à bord de son avion, Dimitri Medvedev exprimait devant la caméra d’une chaîne américaine, la ABC, une énième fois, le refus de son pays l’idée de sanctions qui cibleraient l’approvisionnement énergétique de l’Iran, par crainte « d’une catastrophe humaine » : « Des sanctions ne devraient pas être paralysantes. Elles ne devraient pas impliquer des souffrances", a précisé Medvedev depuis Saint-Pétersbourg, avant de s’envoler à son tour à Washington.
Oui israélien… et pas seulement iranien comme comptent le faire certains dirigeants occidentaux qui s’acharnent pour décrocher de la Chine et de la Russie un durcissement des sanctions contre l’Iran au sein du Conseil de sécurité. Sachant qu’à l’origine, à la foi de sources officielles américaines le programme nucléaire iranien ne devrait pas figurer directement sur l’ordre du jour de cette rencontre.
Bien entendu, c’est le Premier ministre Reccep Teyyep Erdogan qui s’en chargera. Des sources du ministère des affaires turques l’a fait savoir à certain médias, dont au quotidien saoudien « AlWatan ». Précisant qu’« Ankara prône depuis longtemps le principe qu’aucun pays du Proche-Orient ne dispose de l’arme nucléaire, dont entre autre Israël, et de juger tous (les pays) sur le même pied d’égalité ».
Ces sources ont nié toute coordination de cette démarche avec le Caire, également convié à la rencontre qui se tient ces lundi et mardi, ainsi que cinq autres pays arabes, dont l’Arabie Saoudite, les Emirats, la Jordanie, le Maroc et l’Algérie. Certains dirigeants de ces pays ont également fait part aux Américains de leur volonté de soulever la question du nucléaire israélien, pour exiger des pressions sur Tel Aviv en vue de l’amener à adhérer au traité de non prolifération et à soumettre ses installations nucléaires aux contrôles.
En ayant été informé, dès la semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annulé sa participation à la conférence, se contentant d’envoyer son ministre chargé des renseignements et de l’énergie atomique Dan Meridor.
Mais il semble que certains dirigeants occidentaux ont décidé de prendre la relève, dont la chancelière allemande Angela Merkel qui, avant de quitter Berlin en direction de la capitale américaine, n’a eu de mots que pour le nucléaire iranien : “Le temps presse, et une décision sur d'éventuelles sanctions devrait être prise très prochainement", a-t-elle déclaré , avant de s’envoler, faisant remarquer la présence des président russes et chinois à la conférence , qui persistent à refuser tout durcissement de sanctions contre l’Iran et faisant allusion à des décision décisives le mois d’Avril.
Or, en arrivant à Washington, elle devrait être déçue. Au moment même où elle se trouve à bord de son avion, Dimitri Medvedev exprimait devant la caméra d’une chaîne américaine, la ABC, une énième fois, le refus de son pays l’idée de sanctions qui cibleraient l’approvisionnement énergétique de l’Iran, par crainte « d’une catastrophe humaine » : « Des sanctions ne devraient pas être paralysantes. Elles ne devraient pas impliquer des souffrances", a précisé Medvedev depuis Saint-Pétersbourg, avant de s’envoler à son tour à Washington.