01/03/2010
Deux grands thèmes ont occupé l'essentiel des discours et déclarations du week-end. Ce sont surtout les membres du Hezbollah et leurs alliés qui les ont évoqués : il s'agit de la rencontre tripartite de Damas, entre les présidents Bachar el-Assad, Mahmoud Ahmadinejad et le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah et de la nouvelle publiée par le quotidien as-Safir sur une demande de l'ambassade américaine d'obtenir la liste détaillée des abonnés des compagnies de téléphonie mobile.
Du chef du Bloc de la résistance Mohammad Raad, à cheikh Abdel Amir Kabalan et cheikh Yazbeck, en passant par les députés Nawwaf Moussawi, Ali Fayad et Kassem Hachem et même jusqu'à l'ancien Premier ministre Sélim Hoss, toutes ces personnalités ont estimé que la rencontre de Damas constitue un message fort adressé aux Israéliens.
Selon Mohammad Raad, la photo des trois hommes ensemble « a suffi à elle seule à faire trembler l'ennemi israélien. S'il songe encore à lancer une nouvelle attaque, il saura qu'il aura en face de lui l'épée de la moumana'a »... Raad a déclaré que le projet américain a échoué en Irak et il est en train de le faire en Palestine, au Liban et en République islamique.
De son côté, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a salué la rencontre tripartite de Damas, affirmant qu'elle tombe à point au moment où Israël multiplie ses menaces contre le Liban. Il a ensuite appelé les musulmans à l'unité pour le bien et pour déjouer tous les complots israéliens. Cheikh Kabalan a encore appelé les Libanais à protéger leur pays, en renforçant leur unité et leur coopération pour réformer leurs institutions et décupler leur potentiel et leurs performances.
Le député Nawwaf Moussawi a été un peu plus violent, affirmant que l'administration américaine sera responsable de toute nouvelle agression israélienne contre la Palestine, le Liban ou l'Iran. Au cours d'une cérémonie dans la banlieue sud visant à remettre à leurs habitants 21 immeubles reconstruits après la guerre de 2006, Moussawi a insisté sur l'épreuve que constituent le déplacement et l'exil forcés. Il a ensuite affirmé que ce sont les Américains, en tant qu'amis d'Israël, qui sont à l'origine des destructions dans la banlieue sud. Il a tenu ces propos à l'intention « de ceux qui considèrent encore les États-Unis comme les amis du Liban ». Il a ensuite estimé que la rencontre tripartite de Damas constitue le rempart face aux visées israéliennes et américaines. Il a enfin condamné les ingérences de l'ambassadrice des États-Unis dans les affaires libanaises, qualifiant l'ambassade de Awkar « d'État dans l'État ». Moussawi a encore appelé les services libanais à cesser toute coopération avec les Américains, estimant que tout ce que font les Américains est destiné aux Israéliens et ajoutant que les ingérences américaines au Liban constituent une infiltration israélienne de la sécurité nationale libanaise.
Le député Ali Fayad a, lui, tenu une conférence de presse devant la porte de Fatima à Kfarkila, à quelques mètres de la frontière israélienne, dans le but évident de montrer que les menaces israéliennes n'effraient pas les habitants de la région. Il a d'ailleurs estimé qu'il existe désormais un nouveau rapport de forces stratégique, annonciateur d'une nouvelle étape décisive pour la région. Il a aussi précisé que la rencontre tripartite de Damas est l'indice de grands changements dans la région, notamment dans le conflit israélo-arabe, ajoutant que, désormais, l'avantage est au Liban et aux Arabes.
Fayad a encore condamné les ingérences américaines dans les affaires libanaises, affirmant que l'ambassade américaine ne respecte pas les règles diplomatiques ni la souveraineté libanaise. Il a invité le gouvernement libanais à mettre la main sur le dossier des demandes américaines concernant les abonnés des compagnies de téléphonie mobile, pour pouvoir expliquer ce qu'il en est réellement aux citoyens.
Le chef du comité religieux du Hezbollah, cheikh Mohammad Yazbeck, a affirmé de son côté que « si l'ennemi israélien tente une nouvelle aventure militaire au Liban, il en paiera le prix fort. Cheikh Yazbeck a considéré que les présidents syrien et iranien, ainsi que le secrétaire général du Hezbollah ne songent qu'à se défendre en cas d'attaque israélienne, rappelant toutefois que « désormais, Israël est plus faible que jamais ».
L'ancien Premier ministre Sélim Hoss a considéré dans un communiqué que la rencontre tripartite de Damas est un signe de bon augure et elle montre le renforcement de l'alliance face à Israël. Il a estimé que l'alliance entre la Syrie et l'Iran à laquelle s'est jointe la Turquie doit s'élargir aux autres pays arabes pour devenir une entité s'inspirant de l'Union européenne.
Enfin, le député de la région de Marjeyoun-Hasbaya, Kassem Hachem, a estimé que la rencontre de Damas a semé la terreur dans les cœurs des Américains et des Israéliens.
Le député Nawwaf Moussawi a été un peu plus violent, affirmant que l'administration américaine sera responsable de toute nouvelle agression israélienne contre la Palestine, le Liban ou l'Iran. Au cours d'une cérémonie dans la banlieue sud visant à remettre à leurs habitants 21 immeubles reconstruits après la guerre de 2006, Moussawi a insisté sur l'épreuve que constituent le déplacement et l'exil forcés. Il a ensuite affirmé que ce sont les Américains, en tant qu'amis d'Israël, qui sont à l'origine des destructions dans la banlieue sud. Il a tenu ces propos à l'intention « de ceux qui considèrent encore les États-Unis comme les amis du Liban ». Il a ensuite estimé que la rencontre tripartite de Damas constitue le rempart face aux visées israéliennes et américaines. Il a enfin condamné les ingérences de l'ambassadrice des États-Unis dans les affaires libanaises, qualifiant l'ambassade de Awkar « d'État dans l'État ». Moussawi a encore appelé les services libanais à cesser toute coopération avec les Américains, estimant que tout ce que font les Américains est destiné aux Israéliens et ajoutant que les ingérences américaines au Liban constituent une infiltration israélienne de la sécurité nationale libanaise.
Le député Ali Fayad a, lui, tenu une conférence de presse devant la porte de Fatima à Kfarkila, à quelques mètres de la frontière israélienne, dans le but évident de montrer que les menaces israéliennes n'effraient pas les habitants de la région. Il a d'ailleurs estimé qu'il existe désormais un nouveau rapport de forces stratégique, annonciateur d'une nouvelle étape décisive pour la région. Il a aussi précisé que la rencontre tripartite de Damas est l'indice de grands changements dans la région, notamment dans le conflit israélo-arabe, ajoutant que, désormais, l'avantage est au Liban et aux Arabes.
Fayad a encore condamné les ingérences américaines dans les affaires libanaises, affirmant que l'ambassade américaine ne respecte pas les règles diplomatiques ni la souveraineté libanaise. Il a invité le gouvernement libanais à mettre la main sur le dossier des demandes américaines concernant les abonnés des compagnies de téléphonie mobile, pour pouvoir expliquer ce qu'il en est réellement aux citoyens.
Le chef du comité religieux du Hezbollah, cheikh Mohammad Yazbeck, a affirmé de son côté que « si l'ennemi israélien tente une nouvelle aventure militaire au Liban, il en paiera le prix fort. Cheikh Yazbeck a considéré que les présidents syrien et iranien, ainsi que le secrétaire général du Hezbollah ne songent qu'à se défendre en cas d'attaque israélienne, rappelant toutefois que « désormais, Israël est plus faible que jamais ».
L'ancien Premier ministre Sélim Hoss a considéré dans un communiqué que la rencontre tripartite de Damas est un signe de bon augure et elle montre le renforcement de l'alliance face à Israël. Il a estimé que l'alliance entre la Syrie et l'Iran à laquelle s'est jointe la Turquie doit s'élargir aux autres pays arabes pour devenir une entité s'inspirant de l'Union européenne.
Enfin, le député de la région de Marjeyoun-Hasbaya, Kassem Hachem, a estimé que la rencontre de Damas a semé la terreur dans les cœurs des Américains et des Israéliens.