01/03/2010
Le président de la République islamique iranienne, Mahmoud Ahmadinejad, qui a effectué à la fin de la semaine dernière une visite de vingt heures à Damas, a reçu tard dans la soirée de jeudi dans la capitale syrienne une délégation de haut rang du Hezbollah, conduite par le secrétaire général du parti chiite, sayyed Hassan Nasrallah. La délégation regroupait, en sus de Nasrallah, le président du comité chérié du Hezbollah, cheikh Mohammad Yazbeck, le président du conseil politique du parti, Ibrahim Amine el-Sayyed, et le conseiller politique de Nasrallah, Hussein Khalil. Étaient présents à cette réunion le ministre iranien des Affaires étrangères et l'ambassadeur d'Iran à Damas, Ahmad Moussawi.
Le président Ahmadinejad a d'abord conféré pendant une heure trente avec le chef du Hezbollah qu'il a ensuite reçu une seconde fois pendant deux heures à l'issue d'un dîner donné jeudi soir par le président syrien Bachar el-Assad en l'honneur du président iranien et de la délégation du Hezbollah.
Avant son départ de Damas, vendredi, le président iranien a également reçu une délégation du Rassemblement des ulémas musulmans libanais. Dans un communiqué de presse publié à Beyrouth, le Rassemblement des ulémas musulmans a indiqué que le président Ahmadinejad a mis l'accent sur « l'importance de l'unité de tous les fils de la Oumma qui est le seul moyen d'assurer la force de cette Oumma ». « Le président Ahmadinejad nous a indiqué que la République islamique iranienne a achevé toutes les étapes du développement scientifique et technique, et il ne saurait y avoir de retour en arrière, rapporte le communiqué des ulémas musulmans. Le président iranien nous a aussi assuré que la victoire et l'éradication de l'État d'Israël sont proches et inéluctables, soulignant que cette entité usurpatrice ne saurait perdurer car elle est condamnée à disparaître du fait qu'elle a perdu l'immunité qui lui assure la pérennité. »
Il convient d'indiquer que dans un discours prononcé au cours d'un congrès de « solidarité nationale et islamique avec la Palestine », organisé à Téhéran, le président Ahmadinejad a déclaré que « la résistance en Palestine et au Liban doit se tenir fin prête » (à faire face à Israël). « Si l'ennemi commet une nouvelle erreur en lançant une agression, il faudra alors éradiquer définitivement cette entité, a-t-il affirmé. Et le peuple iranien se tiendra de toutes ses forces aux côtés de la Résistance. »
S'adressant en outre aux dirigeants d'Israël, Ahmadinejad a déclaré : « Vous êtres arrivés à votre fin. En raison de vos crimes, votre avenir est sombre. Vous devez retourner là où vous étiez. Vous devez savoir que la main de Dieu qui s'est étendue par le biais de la résistance palestinienne va purifier cette région de votre présence. » En conclusion, le président iranien a invité les dirigeants européens et américains à « éradiquer cette entité de la région ».
Nouvelles menaces de Barak
Notons dans ce contexte que le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a une nouvelle fois menacé de frapper « les infrastructures de l'État » libanais en cas d'attaque du Hezbollah contre Israël.
Dans une déclaration à la presse au terme d'un entretien avec la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, à Washington, M. Barak a notamment déclaré : « Il faut mettre une limite à cette situation qui sort du commun. Le Liban est un pays membre de l'ONU qui compte dans son gouvernement les représentants d'une milice disposant d'un droit de veto et qui est soutenue par deux pays aussi membres de l'ONU, la Syrie et l'Iran. Cette milice dispose de 45 000 missiles capables de toucher toutes les régions d'Israël et qui risquent d'être tirés vers des régions peuplées, et cela nous est totalement inacceptable. »
M. Barak a souligné en conclusion qu'Israël est assez fort pour faire face à toute escalade à sa frontière nord, affirmant toutefois qu'il ne la provoquera pas.
Le président Ahmadinejad a d'abord conféré pendant une heure trente avec le chef du Hezbollah qu'il a ensuite reçu une seconde fois pendant deux heures à l'issue d'un dîner donné jeudi soir par le président syrien Bachar el-Assad en l'honneur du président iranien et de la délégation du Hezbollah.
Avant son départ de Damas, vendredi, le président iranien a également reçu une délégation du Rassemblement des ulémas musulmans libanais. Dans un communiqué de presse publié à Beyrouth, le Rassemblement des ulémas musulmans a indiqué que le président Ahmadinejad a mis l'accent sur « l'importance de l'unité de tous les fils de la Oumma qui est le seul moyen d'assurer la force de cette Oumma ». « Le président Ahmadinejad nous a indiqué que la République islamique iranienne a achevé toutes les étapes du développement scientifique et technique, et il ne saurait y avoir de retour en arrière, rapporte le communiqué des ulémas musulmans. Le président iranien nous a aussi assuré que la victoire et l'éradication de l'État d'Israël sont proches et inéluctables, soulignant que cette entité usurpatrice ne saurait perdurer car elle est condamnée à disparaître du fait qu'elle a perdu l'immunité qui lui assure la pérennité. »
Il convient d'indiquer que dans un discours prononcé au cours d'un congrès de « solidarité nationale et islamique avec la Palestine », organisé à Téhéran, le président Ahmadinejad a déclaré que « la résistance en Palestine et au Liban doit se tenir fin prête » (à faire face à Israël). « Si l'ennemi commet une nouvelle erreur en lançant une agression, il faudra alors éradiquer définitivement cette entité, a-t-il affirmé. Et le peuple iranien se tiendra de toutes ses forces aux côtés de la Résistance. »
S'adressant en outre aux dirigeants d'Israël, Ahmadinejad a déclaré : « Vous êtres arrivés à votre fin. En raison de vos crimes, votre avenir est sombre. Vous devez retourner là où vous étiez. Vous devez savoir que la main de Dieu qui s'est étendue par le biais de la résistance palestinienne va purifier cette région de votre présence. » En conclusion, le président iranien a invité les dirigeants européens et américains à « éradiquer cette entité de la région ».
Nouvelles menaces de Barak
Notons dans ce contexte que le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a une nouvelle fois menacé de frapper « les infrastructures de l'État » libanais en cas d'attaque du Hezbollah contre Israël.
Dans une déclaration à la presse au terme d'un entretien avec la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, à Washington, M. Barak a notamment déclaré : « Il faut mettre une limite à cette situation qui sort du commun. Le Liban est un pays membre de l'ONU qui compte dans son gouvernement les représentants d'une milice disposant d'un droit de veto et qui est soutenue par deux pays aussi membres de l'ONU, la Syrie et l'Iran. Cette milice dispose de 45 000 missiles capables de toucher toutes les régions d'Israël et qui risquent d'être tirés vers des régions peuplées, et cela nous est totalement inacceptable. »
M. Barak a souligné en conclusion qu'Israël est assez fort pour faire face à toute escalade à sa frontière nord, affirmant toutefois qu'il ne la provoquera pas.