Par Maan News
Vendredi après-midi, alors qu’ils revenaient de leurs champs situés à l’ouest du mur d’apartheid, une vingtaine de fermiers palestiniens ont reçu l’ordre de se mettre à nu. Les fermiers de Deir Al-Ghusun doivent demander une autorisation pour passer le portail agricole 609, à l’ouest du village d’Attil, au nord du gouvernorat de Tulkarem. C’est à ce portail que des soldats leur ont ordonné de se déshabiller, et des échauffourées ont éclaté lorsqu’ils ont refusé.
« Nous étions une vingtaine de fermiers de Deir Al-Ghusun. Lorsque nous sommes arrivés au portail électrique, connu sous le nom de portail 609, six soldats ont exigé que nous nous déshabillions, y compris nos sous-vêtements, à la pointe du fusil, » dit Abdul-Latif Zeidan, un des fermiers.
Lorsque les hommes ont refusé, une bagarre a éclaté, dit Zeidan, et il a téléphoné au service de liaison palestinien au bureau du COGAT (Israel's Coordinator of Government Activities in the Territories – Bureau de Coordination des activités du gouvernement israélien dans les territoires), ainsi qu’au bureau de la Croix-Rouge internationale.
Zeidan raconte qu’un deuxième groupe de soldats est arrivé lorsque la bagarre a éclaté. L’officier du deuxième groupe a dit aux fermiers que les soldats n’avaient pas reçu l’ordre de fouiller les fermiers à nu, et qu’ils l’avaient fait de leur propre initiative. Il leur a dit de passer le portail et de rentrer dans leur village.
Cet incident marque l’escalade d’abus constatés aux portails agricoles et aux checkpoints séparant les Palestiniens des autres parties de la Cisjordanie. Les fermiers doivent passer par les portails agricoles près du checkpoint de Jbarah, au sud de Tulkarem, et, dans le district de Qalqiliya, les fermiers dont les terres se trouvent de l’autre côté du mur ont fait état d’une augmentation des restrictions et des fouilles. Les forces israéliennes ont installé des détecteurs de métal à deux de ces portes.
Les enseignants qui travaillent à l’école du village d’Ad-Dab’a ont été fouillés, pour la première fois, mercredi dernier, et lorsqu’une femme enceinte a refusé de se soumettre au BodyScan [contrôle du corps par ondes millimétriques, qui se répand dans les aéroports, NdT], des affrontements ont éclaté au checkpoint et le groupe a refusé la fouille. Jeudi dernier, les enseignants sont revenus et ont à nouveau refusé la fouille.
Le principal de l’école dit que les permis de passage du checkpoint délivrés aux enseignants avaient suffi ces sept dernières années, et il a condamné l’augmentation des restrictions qui empêchent les enfants du village d’avoir leurs cours.
Interrogés sur ces derniers incidents, les représentants militaires israéliens n’ont fait aucun commentaire ; un porte-parole a dit qu’il allait voir ce qui s’était passé.
« Nous étions une vingtaine de fermiers de Deir Al-Ghusun. Lorsque nous sommes arrivés au portail électrique, connu sous le nom de portail 609, six soldats ont exigé que nous nous déshabillions, y compris nos sous-vêtements, à la pointe du fusil, » dit Abdul-Latif Zeidan, un des fermiers.
Lorsque les hommes ont refusé, une bagarre a éclaté, dit Zeidan, et il a téléphoné au service de liaison palestinien au bureau du COGAT (Israel's Coordinator of Government Activities in the Territories – Bureau de Coordination des activités du gouvernement israélien dans les territoires), ainsi qu’au bureau de la Croix-Rouge internationale.
Zeidan raconte qu’un deuxième groupe de soldats est arrivé lorsque la bagarre a éclaté. L’officier du deuxième groupe a dit aux fermiers que les soldats n’avaient pas reçu l’ordre de fouiller les fermiers à nu, et qu’ils l’avaient fait de leur propre initiative. Il leur a dit de passer le portail et de rentrer dans leur village.
Cet incident marque l’escalade d’abus constatés aux portails agricoles et aux checkpoints séparant les Palestiniens des autres parties de la Cisjordanie. Les fermiers doivent passer par les portails agricoles près du checkpoint de Jbarah, au sud de Tulkarem, et, dans le district de Qalqiliya, les fermiers dont les terres se trouvent de l’autre côté du mur ont fait état d’une augmentation des restrictions et des fouilles. Les forces israéliennes ont installé des détecteurs de métal à deux de ces portes.
Les enseignants qui travaillent à l’école du village d’Ad-Dab’a ont été fouillés, pour la première fois, mercredi dernier, et lorsqu’une femme enceinte a refusé de se soumettre au BodyScan [contrôle du corps par ondes millimétriques, qui se répand dans les aéroports, NdT], des affrontements ont éclaté au checkpoint et le groupe a refusé la fouille. Jeudi dernier, les enseignants sont revenus et ont à nouveau refusé la fouille.
Le principal de l’école dit que les permis de passage du checkpoint délivrés aux enseignants avaient suffi ces sept dernières années, et il a condamné l’augmentation des restrictions qui empêchent les enfants du village d’avoir leurs cours.
Interrogés sur ces derniers incidents, les représentants militaires israéliens n’ont fait aucun commentaire ; un porte-parole a dit qu’il allait voir ce qui s’était passé.