25/01/2010
George Mitchell a rencontré hier Mahmoud Abbas après une nouvelle rencontre avec Benjamin Netanyahu.Majed Jaber/Reuters
Netanyahu fait état « d'idées intéressantes » de Washington.
L'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell est arrivé à Amman hier en provenance de Jérusalem, pour tenter, une deuxième fois cette semaine, de convaincre Palestiniens et Israéliens de reprendre les négociations de paix bloquées depuis plus d'un an.
L'émissaire américain a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas dans la capitale jordanienne, après une nouvelle rencontre en matinée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem.
Qualifiant de « productive » sa nouvelle rencontre avec M. Abbas, il a souligné que « le président Obama, la secrétaire d'État (Hillary) Clinton et les États-Unis » étaient « pleinement engagés en faveur d'une paix globale au Proche-Orient ». « La solution à deux États du conflit israélo-palestinien (...) est à notre avis la seule solution réaliste au conflit », a affirmé à la presse M. Mitchell.
Un règlement comprend le Liban et la Syrie
Selon lui, un tel règlement « comprend également des accords entre Israël et la Syrie, Israël et le Liban, et la pleine normalisation des relations entre tous les pays de la région ».
L'émissaire, qui s'est rendu la semaine dernière à Beyrouth et à Damas, s'est également entretenu hier avec le roi Abdallah II de Jordanie.
Le chef négociateur palestinien, Saëb Erakat, a pour sa part affirmé que les Palestiniens ne posaient pas de conditions à la reprise des pourparlers. « Nous n'avons pas de conditions pour reprendre les négociations. Il est temps pour Israël d'abandonner ses conditions. »
« Ce qui entrave en réalité les efforts du sénateur Mitchell et du président (américain Barack) Obama est Israël avec ses colonies, ses incursions et ses assassinats. Quand nous disons qu'Israël doit cesser de construire des colonies, cela n'est pas une condition palestinienne. Il s'agit d'un engagement israélien qui doit être respecté », a-t-il expliqué.
À l'issue de sa rencontre avec M. Mitchell, le Premier ministre israélien avait fait état « d'idées intéressantes » de Washington, sans en divulguer le moindre détail. Leur précédente rencontre s'était tenue jeudi.
Quelques heures après ce nouvel entretien, M. Netanyahu a par ailleurs proclamé que le bloc de colonies du Goush Etzion, établi près de Bethléem (Cisjordanie) dès 1967, ferait « pour toujours » partie d'Israël. « Notre message est clair : en plantant un arbre ici, nous signifions que nous resterons ici, que nous construirons ici et que ce lieu sera pour toujours une partie inséparable de l'État d'Israël », a dit M. Netanyahu lors d'une cérémonie publique de plantation d'arbres dans ce bloc de colonies.
Durant les précédentes navettes de M. Mitchell, Palestiniens et Israéliens s'étaient mutuellement accusés d'être responsables du blocage.
Hier, le ministre chargé du Développement régional, Sylvan Shalom, a prévenu qu'il était « temps de dire de façon claire et nette qu'il n'y aura plus de concessions supplémentaires de la part d'Israël pour obtenir l'ouverture de négociations ». Il a en outre dressé un bilan négatif de la diplomatie Obama, jugeant qu'elle n'avait « pas fait ses preuves » en un an, et souligné que M. Netanyahu avait pour la première fois accepté en 2009 le principe de la création d'un État palestinien ainsi qu'un moratoire de 10 mois dans la construction de nouveaux logements à l'intérieur des colonies en Cisjordanie occupée.
Cette mesure ne concerne pas Jérusalem-Est occupée et annexée par Israël en juin 1967, où les Palestiniens veulent établir la capitale de leur futur État. L'Autorité palestinienne de M. Abbas exige qu'Israël gèle totalement la colonisation, y compris à Jérusalem-Est, pour prix d'une relance des discussions.
L'émissaire américain a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas dans la capitale jordanienne, après une nouvelle rencontre en matinée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem.
Qualifiant de « productive » sa nouvelle rencontre avec M. Abbas, il a souligné que « le président Obama, la secrétaire d'État (Hillary) Clinton et les États-Unis » étaient « pleinement engagés en faveur d'une paix globale au Proche-Orient ». « La solution à deux États du conflit israélo-palestinien (...) est à notre avis la seule solution réaliste au conflit », a affirmé à la presse M. Mitchell.
Un règlement comprend le Liban et la Syrie
Selon lui, un tel règlement « comprend également des accords entre Israël et la Syrie, Israël et le Liban, et la pleine normalisation des relations entre tous les pays de la région ».
L'émissaire, qui s'est rendu la semaine dernière à Beyrouth et à Damas, s'est également entretenu hier avec le roi Abdallah II de Jordanie.
Le chef négociateur palestinien, Saëb Erakat, a pour sa part affirmé que les Palestiniens ne posaient pas de conditions à la reprise des pourparlers. « Nous n'avons pas de conditions pour reprendre les négociations. Il est temps pour Israël d'abandonner ses conditions. »
« Ce qui entrave en réalité les efforts du sénateur Mitchell et du président (américain Barack) Obama est Israël avec ses colonies, ses incursions et ses assassinats. Quand nous disons qu'Israël doit cesser de construire des colonies, cela n'est pas une condition palestinienne. Il s'agit d'un engagement israélien qui doit être respecté », a-t-il expliqué.
À l'issue de sa rencontre avec M. Mitchell, le Premier ministre israélien avait fait état « d'idées intéressantes » de Washington, sans en divulguer le moindre détail. Leur précédente rencontre s'était tenue jeudi.
Quelques heures après ce nouvel entretien, M. Netanyahu a par ailleurs proclamé que le bloc de colonies du Goush Etzion, établi près de Bethléem (Cisjordanie) dès 1967, ferait « pour toujours » partie d'Israël. « Notre message est clair : en plantant un arbre ici, nous signifions que nous resterons ici, que nous construirons ici et que ce lieu sera pour toujours une partie inséparable de l'État d'Israël », a dit M. Netanyahu lors d'une cérémonie publique de plantation d'arbres dans ce bloc de colonies.
Durant les précédentes navettes de M. Mitchell, Palestiniens et Israéliens s'étaient mutuellement accusés d'être responsables du blocage.
Hier, le ministre chargé du Développement régional, Sylvan Shalom, a prévenu qu'il était « temps de dire de façon claire et nette qu'il n'y aura plus de concessions supplémentaires de la part d'Israël pour obtenir l'ouverture de négociations ». Il a en outre dressé un bilan négatif de la diplomatie Obama, jugeant qu'elle n'avait « pas fait ses preuves » en un an, et souligné que M. Netanyahu avait pour la première fois accepté en 2009 le principe de la création d'un État palestinien ainsi qu'un moratoire de 10 mois dans la construction de nouveaux logements à l'intérieur des colonies en Cisjordanie occupée.
Cette mesure ne concerne pas Jérusalem-Est occupée et annexée par Israël en juin 1967, où les Palestiniens veulent établir la capitale de leur futur État. L'Autorité palestinienne de M. Abbas exige qu'Israël gèle totalement la colonisation, y compris à Jérusalem-Est, pour prix d'une relance des discussions.