04/12/2009
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a échoué hier à apaiser la colère des colons qui ont juré de poursuivre leur mouvement de protestation contre le moratoire gouvernemental sur les nouvelles constructions dans les implantations de Cisjordanie. « Il n'est rien sorti de cette réunion et nous sommes déçus de la décision du Premier ministre », a affirmé à l'AFP Pinhas Wallerstein, l'un des vétérans de la cause des colons, qui a assisté à la réunion. M. Netanyahu avait invité les leaders du conseil de Yesha, la principale organisation représentative des colons, afin de « les écouter et leur expliquer la décision qui a été prise ». Sous la pression des États-Unis, M. Netanyahu a décrété un moratoire de dix mois sur les nouvelles constructions en Cisjordanie occupée dans le but de relancer les négociations de paix avec les Palestiniens, suspendues depuis la guerre de Gaza il y a un an. Mais les Palestiniens lui ont opposé une fin de non-recevoir. Ils réclament un gel total de la colonisation en Cisjordanie ainsi qu'à Jérusalem-Est, annexée par Israël en juin 1967 et à majorité arabe, avant de reprendre le dialogue. Le moratoire de M. Netanyahu ne concerne ni Jérusalem-Est ni les 3 000 logements déjà en chantier en Cisjordanie, où vivent plus de 300 000 Israéliens, ni l'érection d'édifices publics (synagogues, écoles, etc).
Durant sa rencontre avec les colons, M. Netanyahu a dit comprendre ses interlocuteurs : « Cette décision n'est pas facile pour vous et elle ne l'est pas pour moi non plus », a-t-il plaidé, selon un communiqué de son bureau. Le Premier ministre de droite a affirmé qu'il ne reviendrait pas sur cette mesure tout en confirmant « que la construction reprendra à la fin de la période de dix mois » et en exhortant les colons à « s'armer de patience ».
Toutefois, ces derniers ne sont pas convaincus. « Je doute fortement que la construction reprenne », a estimé M. Wallerstein, qui a estimé que « le simple fait de décider d'un gel (des colonies) aura des conséquences néfastes pour l'avenir ».
Des incidents ont opposé ces derniers jours des colons aux inspecteurs chargés de faire respecter l'injonction gouvernementale de stopper les nouveaux chantiers. Hier encore, des dizaines de colons ont empêché ces inspecteurs d'entrer dans la colonie de Kedoumim, a constaté un photographe de l'AFP. Des incidents similaires se sont déroulés à Talmon, près de la ville palestinienne de Ramallah.
Durant sa rencontre avec les colons, M. Netanyahu a dit comprendre ses interlocuteurs : « Cette décision n'est pas facile pour vous et elle ne l'est pas pour moi non plus », a-t-il plaidé, selon un communiqué de son bureau. Le Premier ministre de droite a affirmé qu'il ne reviendrait pas sur cette mesure tout en confirmant « que la construction reprendra à la fin de la période de dix mois » et en exhortant les colons à « s'armer de patience ».
Toutefois, ces derniers ne sont pas convaincus. « Je doute fortement que la construction reprenne », a estimé M. Wallerstein, qui a estimé que « le simple fait de décider d'un gel (des colonies) aura des conséquences néfastes pour l'avenir ».
Des incidents ont opposé ces derniers jours des colons aux inspecteurs chargés de faire respecter l'injonction gouvernementale de stopper les nouveaux chantiers. Hier encore, des dizaines de colons ont empêché ces inspecteurs d'entrer dans la colonie de Kedoumim, a constaté un photographe de l'AFP. Des incidents similaires se sont déroulés à Talmon, près de la ville palestinienne de Ramallah.