22/10/2009
Un sous-marin israélien aux côtés d’un navire de guerre américain, hier, dans le port de Haïfa.Jack Guez/AFP
Israël et les États-Unis ont entamé hier leurs plus importantes manœuvres antiaériennes conjointes simulant des attaques de missiles contre l'État hébreu, a-t-on appris hier auprès de l'armée israélienne.
Un millier d'hommes du commandement américain en Europe et un nombre égal de soldats israéliens vont prendre part à ces manœuvres baptisées « Juniper Cobra » qui se poursuivront jusqu'au 5 novembre, a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué.
Un responsable militaire israélien de haut rang a déclaré à la radio publique que l'exercice était destiné à préparer le pays à toute confrontation avec l'Iran, accusé par l'État hébreu de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément.
Durant l'exercice, seront testées les batteries de missiles antimissiles israéliens de type Arrow, ainsi que les systèmes américains de défense antibalistique THAAD et Aegis (naval) et les systèmes antiaériens Patriot et Hawk, selon les médias israéliens.
Cet exercice est le cinquième de ces dernières années dans le cadre de « Juniper Cobra », organisé par Israël et les États-Unis, le principal allié de l'État hébreu.
Israéliens comme Américains ont insisté sur le fait que ces exercices militaires, programmés tous les deux ans, n'avaient aucun rapport avec l'actualité internationale. Le communiqué de l'armée souligne que « cet exercice ne constitue pas une réponse à un quelconque événement dans le monde », en allusion à la crise iranienne, et que sa planification a commencé « il y a un an et demi ».
Mais un commandant, cité sous condition d'anonymat par Radio Israël, souligne qu'ils serviront « à se préparer à un Iran nucléarisé ». Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, a laissé entendre qu'il pourrait recourir à la force pour empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique. Mais des spécialistes de la défense doutent que l'armée israélienne ait les moyens de détruire la totalité des installations sensibles d'Iran et, estimant que Washington ne serait pas un partisan déterminé de ces frappes préventives, jugent qu'Israël devrait plutôt s'engager sur un renforcement de ses défenses.
Sur un autre plan, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Susan Rice, a appelé hier soir à Jérusalem à cesser les « attaques au vitriol » contre Israël aux Nations unies, où l'Assemblée générale doit débattre avant la fin de l'année d'un rapport sur des crimes de guerre à Gaza.
Un millier d'hommes du commandement américain en Europe et un nombre égal de soldats israéliens vont prendre part à ces manœuvres baptisées « Juniper Cobra » qui se poursuivront jusqu'au 5 novembre, a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué.
Un responsable militaire israélien de haut rang a déclaré à la radio publique que l'exercice était destiné à préparer le pays à toute confrontation avec l'Iran, accusé par l'État hébreu de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément.
Durant l'exercice, seront testées les batteries de missiles antimissiles israéliens de type Arrow, ainsi que les systèmes américains de défense antibalistique THAAD et Aegis (naval) et les systèmes antiaériens Patriot et Hawk, selon les médias israéliens.
Cet exercice est le cinquième de ces dernières années dans le cadre de « Juniper Cobra », organisé par Israël et les États-Unis, le principal allié de l'État hébreu.
Israéliens comme Américains ont insisté sur le fait que ces exercices militaires, programmés tous les deux ans, n'avaient aucun rapport avec l'actualité internationale. Le communiqué de l'armée souligne que « cet exercice ne constitue pas une réponse à un quelconque événement dans le monde », en allusion à la crise iranienne, et que sa planification a commencé « il y a un an et demi ».
Mais un commandant, cité sous condition d'anonymat par Radio Israël, souligne qu'ils serviront « à se préparer à un Iran nucléarisé ». Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, a laissé entendre qu'il pourrait recourir à la force pour empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique. Mais des spécialistes de la défense doutent que l'armée israélienne ait les moyens de détruire la totalité des installations sensibles d'Iran et, estimant que Washington ne serait pas un partisan déterminé de ces frappes préventives, jugent qu'Israël devrait plutôt s'engager sur un renforcement de ses défenses.
Sur un autre plan, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Susan Rice, a appelé hier soir à Jérusalem à cesser les « attaques au vitriol » contre Israël aux Nations unies, où l'Assemblée générale doit débattre avant la fin de l'année d'un rapport sur des crimes de guerre à Gaza.