samedi 17 octobre 2009 - 06h:04
The Palestine Telegraph
L’œuvre de l’UNRWA au fil des années n’a pas de précédent pour bien des raisons. Aucune autre institution n’a eu pour mission d’affronter des crises humanitaires qui touchent une nation toute entière et depuis si longtemps, et aucun autre organisme ne s’est trouvé chargé de combler les vides béants laissés par les échecs de la communauté internationale.
Etant donné les origines de la crise des réfugiés et le contexte dans lequel travaille l’UNRWA, son engagement en faveur des droits fondamentaux pour les réfugiés palestiniens est d’autant plus exceptionnel. Les droits fondamentaux sont des droits pour tous et ils doivent être exercés par tous, sans obstacle aucun, or l’UNRWA doit remplir son mandat avec détermination pour respecter ses engagements d’humanité contre un véritable raz-de-marée d’agressions et de violations.
L’immense tragédie à laquelle fait face l’UNRWA est incontestable. Plus de six décennies se sont maintenant écoulées depuis la dépossession collective et l’expulsion par la force des Palestiniens de leur foyer ancestral en Palestine, à cause de l’agression sioniste. Pour cinq millions de Palestiniens, l’exil forcé se poursuit et leur Nakba (la catastrophe) est toujours une réalité quotidienne.
Les premiers réfugiés, envahis d’un désespoir collectif, ont été contraints de se plier au rejet, par la violence, de leur rêve d’autodétermination et de liberté nationales, mais aussi aux conséquences inimaginables qui en ont suivi : se battant pour des droits nationaux et politiques légitimes, ils ont été confrontés à une réalité nouvelle où ils ont dû se battre cette fois pour des droits humains fondamentaux, ouverts à tous, afin d’être autorisés à revenir dans leurs foyers.
Face à cette crise qui ne fait que s’aggraver dans un climat politique hostile, l’UNRWA représente un espoir pour beaucoup de gens. L’UNRWA n’est pas seulement une organisation humanitaire, elle a été et elle est toujours un Etat de substitution qui aide les Palestiniens à s’aider eux-mêmes. Ses institutions continuent de former des hommes et des femmes capables de rendre à leur société plus que le malheur qui l’a frappée, et plus que ce que l’on pourrait imaginer d’un peuple et d’individus dont le malheur se poursuit toujours.
Sur un plan plus large, l’UNRWA est un symbole et le témoin de différentes manifestations de la Nakba. Parce que l’UNRWA est un rappel constant des crimes historiques perpétrés par Israël et parce qu’elle risque de détruire les mythes qui entourent l’origine d’Israël, sa réputation est sans cesse salie, voire son existence menacée.
Pour la communauté internationale, l’UNRWA est un symbole de son échec collectif. Les périodes qui ont marqué la fin des grandes guerres se sont bâties sur des aspirations formidables, et des institutions ont reçu mandat de sauver l’humanité du fléau de la guerre, mais depuis plus de soixante ans, les réfugiés palestiniens n’ont rien vu de ces déclarations prometteuses et ces institutions n’ont rien fait pour eux.
Le Centre pour le retour des Palestiniens est fier de présenter les services de l’UNRWA et une analyse détaillée sur l’origine de son existence. Nous allons profiter de cette occasion pour réunir un ensemble de spécialistes et de représentants des pays d’accueil où l’UNRWA est active, pour donner un compte rendu complet de la contribution de l’UNRWA et des conditions difficiles dans lesquelles elle fonctionne. L’occasion va permettre également à des représentants des réfugiés d’échanger leurs points de vue sur l’UNRWA.
De nombreuses hautes personnalités ont accepté de se joindre à nous et plus encore doivent nous confirmer leur présence.
Les présences confirmées sont les suivantes :
Claire Short, parlementaire britannique
Baronne Jenny Tonge, ex-parlementaire britannique
Professeur Norman Finkelstein, politologue états-unien et écrivain
Khalil Makkawi, ambassadeur, responsable du Comité pour le dialogue libano-palestinien
Docteur Daud Abdullah, spécialiste de la question palestinienne et secrétaire général adjoint du Conseil musulman de Grande-Bretagne
Docteur Bashir Nafi, conférencier
Rachel Rudolf, professeur de sciences politiques
Sami Mashasha, porte-parole de l’UNRWA
Ali Huwaidi, directeur de l’organisation palestinienne pour - le Droit au retour, « Thabit », à Beyrouth
Tariq Hamoud, directeur de la Communauté pour le retour des Palestiniens, « Wajeb », en Syrie
Wajih Azaviza, représentant jordanien des réfugiés palestiniens
Ali Mustafa, représentant des réfugiés palestiniens dans les pays d’accueil
Nadeem Shehadeh, représentant des réfugiés palestiniens dans les pays d’accueil
Kristina Morvai, avocate, conférencière sur les droits humains et membre du parlement européen
Anicee Van Engeland, professeur de droit relatif aux droits humains
Pour plus de précisions, contacter : info@prc.org.uk
14 octobre 2009 - The Palestine Telegraph - traduction : Info-Palestine.net