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21/09/2009 "Israël" n'a donné "aucune garantie" à la Russie de ne pas attaquer les installations nucléaires de l'Iran, c'est ce qu'a affirmé, lundi, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon, en réagissant à des déclarations du président russe Dmitri Medvedev.
Dans une interview publiée dimanche, le président Medvedev a assuré le président israélien, Shimon Peres, lui avait récemment confié que l'entité sioniste n'avait pas l'intention d'attaquer l'Iran.
Les déclarations du président Peres "ne constituent certainement pas une garantie" qu'"Israël" n'attaquera pas l'Iran, a commenté Ayalon, cité par son porte-parole. "Toutes les options sont sur la table", a-t-il répété. Selon lui, "il se peut que le président Medvedev ait mal compris ce que lui disait le président Peres. Il se peut qu'il ait mal interprété ses paroles". "Quel que soit le respect que nous éprouvons envers le président russe, il n'est pas mandaté pour parler au nom d'"Israël". Il n'y a aucun changement dans notre politique", a souligné Ayalon.
De son coté, le chef d'état-major de l'occupation, le général Gaby Ashkenazi, s'est refusé également à écarter l'option militaire, tout en disant préférer la carte diplomatique, et ce, dans une interview à la radio de l'armée.
"Le meilleur moyen (de faire pression sur Téhéran), ce sont des sanctions internationales", a estimé Ashkenazi.
Toutefois, en cas d'échec de la politique de sanctions, "Israël se réserve le droit de se défendre et toutes les options sont sur la table", a dit le haut gradé. "Notre hypothèse de départ est que nous devons nous préparer à ce cas de figure. C'est précisément ce que nous faisons" a-t-il ajouté. Interrogée, la présidence israélienne s'est abstenue de tout commentaire, se refusant à confirmer ou démentir des déclarations attribuées à Peres, dont les fonctions sont essentiellement représentatives. http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=104086&language=fr |