USA - 04-09-2009 |
La société de cosmétiques israélienne, Ahava, qui fabrique illégalement et s'attribue des produits venant des Territoires Palestiniens Occupés, a renoncé à son porte-parole, Kristin Davis, au beau milieu d'un fiasco d’une campagne de relations publiques déclenché par la campagne «Beauté volée» du groupe de pacifistes, CODEPINK.
Comme l’avait déjà annoncé Gawker.com, Ahava a renoncé à Kristin Davis, la star de «Sex & the City". Toute trace de son image et de mention de son nom a déjà été retirée du site internet d’Ahava.
Le renvoi de Davis et donc le coup porté à l’image d’Ahava, fait suite au succès du lancement de la campagne «Beauté volée» de CODEPINK visant à faire connaître les pratiques illégales d’Ahava : ses produits sont faussement étiquetés "Made in Israël», mais dans la réalité, ils sont fabriqués dans une colonie illégale installée sur le territoire palestinien occupé, et contiennent souvent des ressources attribuées aux territoires occupés, en violation flagrante du droit international.
Au cours des deux derniers mois, les militantes de CODEPINK ont fait leur apparition dans les magasins et sur les stands d’Ahava, ainsi que sur internet où elles ont publicisé les pratiques commerciales illégales d’Ahava (voir les photos et la publicité sur www.stolenbeauty.org). Ce qui était particulièrement intéressant, c’était le double jeu de Davis en tant que porte-parole d’Ahava et ambassadeur bienveillant de l'organisation caritative internationale Oxfam, un groupe qui s’est courageusement prononcé contre le commerce illégal des produits provenant des colonies israéliennes.
Au début, les militantes de CODEPINK ont contacté Davis
pour la dissuader de poursuivre ses apparitions publicitaires rémunérées pour le compte d’Ahava.
Quand cela a échoué, une pression publique a forcé Oxfam à suspendre Davis de son travail publicitaire pour l’organisation caritative. Les feux de la publicité ainsi qu’un reportage en page 6 du New York Post au sujet de cette controverse semblent avoir contribués à rendre intenable la campagne de relations publiques d’Ahava centrée sur Davis.
Alors que l'hypocrisie apparente de Davis a servi de paratonnerre bien pratique pour mobiliser autour de la campagne «Beauté volée», et a contribué à générer une couverture médiatique énorme au sujet des crimes d’Ahava, la campagne n'a pas encore commencé à atteindre son plein régime.
Dans quelques semaines, une autre vague d'actions (et de nouvelles pressions pour Ahava) sera dévoilée.
En attendant, les militants CODEPINK célèbrent cette première petite victoire, et l'énorme augmentation de la sensibilisation des consommateurs au sujet des pratiques illégales d’Ahava.
Comme l’avait déjà annoncé Gawker.com, Ahava a renoncé à Kristin Davis, la star de «Sex & the City". Toute trace de son image et de mention de son nom a déjà été retirée du site internet d’Ahava.
Le renvoi de Davis et donc le coup porté à l’image d’Ahava, fait suite au succès du lancement de la campagne «Beauté volée» de CODEPINK visant à faire connaître les pratiques illégales d’Ahava : ses produits sont faussement étiquetés "Made in Israël», mais dans la réalité, ils sont fabriqués dans une colonie illégale installée sur le territoire palestinien occupé, et contiennent souvent des ressources attribuées aux territoires occupés, en violation flagrante du droit international.
Au cours des deux derniers mois, les militantes de CODEPINK ont fait leur apparition dans les magasins et sur les stands d’Ahava, ainsi que sur internet où elles ont publicisé les pratiques commerciales illégales d’Ahava (voir les photos et la publicité sur www.stolenbeauty.org). Ce qui était particulièrement intéressant, c’était le double jeu de Davis en tant que porte-parole d’Ahava et ambassadeur bienveillant de l'organisation caritative internationale Oxfam, un groupe qui s’est courageusement prononcé contre le commerce illégal des produits provenant des colonies israéliennes.
Au début, les militantes de CODEPINK ont contacté Davis
pour la dissuader de poursuivre ses apparitions publicitaires rémunérées pour le compte d’Ahava.
Quand cela a échoué, une pression publique a forcé Oxfam à suspendre Davis de son travail publicitaire pour l’organisation caritative. Les feux de la publicité ainsi qu’un reportage en page 6 du New York Post au sujet de cette controverse semblent avoir contribués à rendre intenable la campagne de relations publiques d’Ahava centrée sur Davis.
Alors que l'hypocrisie apparente de Davis a servi de paratonnerre bien pratique pour mobiliser autour de la campagne «Beauté volée», et a contribué à générer une couverture médiatique énorme au sujet des crimes d’Ahava, la campagne n'a pas encore commencé à atteindre son plein régime.
Dans quelques semaines, une autre vague d'actions (et de nouvelles pressions pour Ahava) sera dévoilée.
En attendant, les militants CODEPINK célèbrent cette première petite victoire, et l'énorme augmentation de la sensibilisation des consommateurs au sujet des pratiques illégales d’Ahava.
Source : http://codepink4peace.org
Traduction : MG pour ISM