14/07/2009
PROCHE-ORIENT
Israël a rejeté hier la déclaration du chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, en faveur d'un règlement de paix avec les Palestiniens qui serait imposé par la communauté internationale. « Un règlement de paix ne peut venir qu'à la suite de négociations directes et ne peut être imposé », a déclaré à la radio publique le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Il réagissait aux déclarations faites samedi à Londres par le haut représentant de l'UE pour la Politique étrangère, selon lequel le Conseil de sécurité de l'ONU devrait imposer un règlement incluant la reconnaissance d'un État palestinien indépendant, si l'impasse se poursuivait dans le processus de paix. M. Solana a estimé que le Conseil de sécurité devrait reconnaître de façon unilatérale un État palestinien, comme « membre à part entière de l'ONU et annoncer un calendrier de mise en œuvre de cette résolution ».
Dans un communiqué, le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé que « toute mention d'une date butoir artificielle minait les chances d'aboutir à un règlement bilatéral ». Il a souligné qu'Israël avait appelé « à la reprise immédiate et sans conditions » des négociations de paix avec les Palestiniens, alors que ces derniers exigent au préalable un gel de la colonisation. M. Lieberman a par ailleurs relativisé la portée de cette déclaration de M. Solana, estimant que « ni les États-Unis ni l'Europe n'entendaient imposer une solution ».
Selon un porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, une reconnaissance par les Nations unies d'un État palestinien constituerait « une option si Israël faisait dérailler les efforts de l'administration du président américain Barack Obama et sa vision de deux États » comme solution au conflit. « L'Europe, en tant que membre du quartette international, doit poursuivre ses efforts pour faire pression sur Israël afin qu'il gèle la colonisation et arrête de gagner du temps », a déclaré Nabil Abou Roudeina à l'AFP. Interrogé sur la proposition de M. Solana, le négociateur palestinien Saëb Erakat a répondu : « Nous n'avons pas d'objection. Il est temps que la communauté internationale cesse de traiter Israël comme s'il était au-dessus des lois. »
D'autre part, M. Lieberman s'en est pris à M. Abbas. « Abou Mazen (surnom de Mahmoud Abbas) n'est pas totalement légitime », a déclaré M. Lieberman à la radio publique israélienne. « Qui représente-t-il exactement ? » a-t-il ajouté. En réponse à ces propos, M. Erakat a accusé M. Lieberman d'user de « tactiques de diversion » pour dissimuler l'incapacité d'Israël à mettre un terme à la colonisation en Cisjordanie occupée.
Dans un communiqué, le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé que « toute mention d'une date butoir artificielle minait les chances d'aboutir à un règlement bilatéral ». Il a souligné qu'Israël avait appelé « à la reprise immédiate et sans conditions » des négociations de paix avec les Palestiniens, alors que ces derniers exigent au préalable un gel de la colonisation. M. Lieberman a par ailleurs relativisé la portée de cette déclaration de M. Solana, estimant que « ni les États-Unis ni l'Europe n'entendaient imposer une solution ».
Selon un porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, une reconnaissance par les Nations unies d'un État palestinien constituerait « une option si Israël faisait dérailler les efforts de l'administration du président américain Barack Obama et sa vision de deux États » comme solution au conflit. « L'Europe, en tant que membre du quartette international, doit poursuivre ses efforts pour faire pression sur Israël afin qu'il gèle la colonisation et arrête de gagner du temps », a déclaré Nabil Abou Roudeina à l'AFP. Interrogé sur la proposition de M. Solana, le négociateur palestinien Saëb Erakat a répondu : « Nous n'avons pas d'objection. Il est temps que la communauté internationale cesse de traiter Israël comme s'il était au-dessus des lois. »
D'autre part, M. Lieberman s'en est pris à M. Abbas. « Abou Mazen (surnom de Mahmoud Abbas) n'est pas totalement légitime », a déclaré M. Lieberman à la radio publique israélienne. « Qui représente-t-il exactement ? » a-t-il ajouté. En réponse à ces propos, M. Erakat a accusé M. Lieberman d'user de « tactiques de diversion » pour dissimuler l'incapacité d'Israël à mettre un terme à la colonisation en Cisjordanie occupée.
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