Gaza - 12 juillet 2014
Par Abdesselam Sakia
Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, indique que l’entité
sioniste commet un génocide contre les Palestiniens et a démenti les
commentaires qui disent que ce qui se passe est une guerre contre Hamas
seulement. « C’est un crime sioniste et un génocide contre la bande de
Ghaza. Des civils et des maisons sont visés. Pas moins de 110 maisons
sont menacées par les roquettes de l’occupation israélienne. Les
bombardements israéliens ont été effectués au moment de l’Iftar et du
S'hour ». « Les sionistes veulent couvrir l’échec de leurs opérations
militaires en massacrant les femmes et les enfants. La résistance
accomplit son rôle pour protéger notre peuple. »
Y a-t-il des surprises qui attendent l’ennemi sioniste ?
Cette guerre nous a été imposée. Avec ce choix difficile, nous allons réagir. L’ennemi va voir plusieurs surprises.
La Résistance est-elle capable de faire face à une opération militaire sioniste terrestre ?
La réaction palestinienne à l’ennemi sioniste a prouvé
qu’il y a de nouvelles données sur le champ de bataille. Les
Palestiniens vivent sur terre. Quant aux assassins, ils sont cachés dans
les refuges en sous-sol. Nous n’avons que de simples moyens pour
confronter les criminels. Les Palestiniens sont déterminés à ne pas
épargner aucun effort pour repousser l’agression aérienne ou bien
terrestre.
Il y a quelques commentaires qui estiment que ce qui se passe actuellement est une guerre contre Hamas.
Hamas est une partie de la Palestine. Même si le
mouvement est la cible pour le moment, cela ne changera rien. Cependant
la réalité montre tout à fait le contraire. L’occupation cible les
femmes et les enfants.
Comment évaluez-vous les positions arabes vis-à-vis ce qui se passe ?
Les positions arabes sont très douloureuses. Il y a un silence douteux
et non justifié. Même les condamnations, elles n’étaient pas vives. Nous
attendons un soutien officiel, médiatique et matériel. Pour votre
information, les hôpitaux à Ghaza connaissent une situation critique et
il n’y a pas d’essence. C’est pour cela qu'il est devenu très difficile
de transporter les blessés vers les hôpitaux.
Par le biais d’Echorouk, nous portons à la connaissance de nos frères
les Algériens que nous avons besoin d’eux. Nous avons besoin d’un
soutien officiel et populaire de leur part. Nous attendons qu’ils
montrent une position plus active.
Abdesselam Sakia / Version française : M. A.
Source : Echorouk