IRIB - Selon les toutes dernières informations, le régime israélien
aurait eu l'intention de "tirer des aveux nucléaires à l'Iran", plan qui n'aurait pas attiré le feu vert des Etats Unis. Les efforts
de Tel-Aviv se concentreraient sur l'accord nucléaire final que les
Américains veulent négocier avec l'Iran. Israël voudrait inclure dans
cet accord final une clause suivant laquelle "l'Iran avouerait avoir
développé par le passé des activités nucléaires secrètes visant à se
doter de l'arme atomique, ce que les Etats Unis auraient refusé".
C'est
l'agence de presse italienne, Interpress service qui est à l'origine de
cette révélation. L'agence affirme: "Une telle clause pourrait
bousiller la totalité du processus de négociation car l'Iran a affirmé à
plus d'une reprises n'avoir développé aucune activité nucléaire de
dimension militaire. En effet l'objectif recherché par Tel-Aviv aura été
celui de faire échec aux pourparlers nucléaires Iran/Occident".
Inter
Presse service poursuit : " les renseignements et les documents qui
plaideraient en faveur de l'existence d'un programme nucléaire iranien
secret à dimension militaire est l'oeuvre d'Israël et il existe de
nombreuses preuves qui prouvent leur aspect factice. Les premiers signes
de l'existence d'un projet visant à tirer "des aveux nucléaires à
l'Iran" dateraient de septembre 2012 et il en a été question dans un
article signé Patrik Clawson et David Makovsky, tous deux membres de
l'institut d'étude Washington . Cet institut reflète en général les
points de vue de Tel-Aviv. Dans cet article, on lisait: "Eu égard les
activités nucléaires non déclarées de l'Iran par le passé, il existe une
vive inquiétude au sujet des activités identiques qui pourraient avoir
lieu à l'avenir . en ce sens, disculper l'Iran de ce genre d'activités
est un critère important pour savoir si oui ou non Téhéran entretient
des activités nucléaires secrètes". "Et l'agence de presse d'ajouter:
"cette littérature évoquée dans l'article en question a fait peu à peu
son apparition dans le discours des autorités américaines et une
première occurrence s'est produite en octobre 2013 quand John Kerry a
déclaré: "l'Iran devra prouver son acquittement des accusations
nucléaires qui pèsent à son encontre "!!!
Cette tonalité a été reprise
par la suite par quelques autres responsables américains. mais dans la
foulée de l'accord de Genève signé en novembre 2013, il a été prouvé
qu'Israël se trouve à l'origine de cette demande: c'était Israël qui
avait exigé des aveux iraniens sur une prétendue dimension secrète du
programme nucléaire de Téhéran , c'était encore Israël à l'origine de la
réclamation de la publication des " détails" du nucléaire iranien. Les
Américains s'opposaient toutefois à formuler une telle exigence de façon
directe et à demander aux iraniens de " de se laver des accusations
nucléaires retenues à leur encontre".
Depuis, les officiels US ont
quelque peu tempéré leur discours et s'en tiennent à souligner le fait
qu'il relève du devoir de l'AEIA de s'assurer de l'aspect non militaire
du nucléaire iranien. cela leur permet d'édulcorer les critiques de
Tel-Aviv tout en évitant un effondrement de l'édifice de l'entente à venir avec l'Iran". Selon les analystes, cette révélation montre à
quel point le processus de l'entente irano occidentale s'avère compliqué
et le chemin, accidenté. Désormais toute prise de position de l'AIEA
revêt une importance de poids alors qu'Israël continuera son oeuvre de
sape .