AFP | 14/10/2011
La libération du soldat israélien Gilad Shalit et de 450 détenus
palestiniens aura lieu mardi si les termes de l'accord entre l'Etat
hébreu et le Hamas sont respectés, a-t-on indiqué vendredi au bureau du
Premier ministre Benjamin Netanyahu. "Nous espérons que le calendrier
prévu par l'accord sera respecté et que Gilad Shalit rentrera chez lui
mardi", parallèlement à la libération d'un premier contingent de détenus
palestiniens, a affirmé à l'AFP un responsable qui a requis l'anonymat.
Le médiateur du Premier ministre en charge du dossier, David Meidan,
devrait se rendre samedi soir au Caire pour mettre au point les derniers
détails du transfert de prisonniers avec le Hamas par l'intermédiaire
de responsables égyptiens, a indiqué la radio publique. Selon la radio,
l'administration pénitentiaire va publier samedi soir ou dimanche matin
la liste des détenus palestiniens qui doivent être libérés afin de
permettre d'éventuels appels d'organisations ou de famille de victimes
d'attentats devant la Cour suprême, qui disposera de 48 heures pour
statuer. Dans le passé, la haute instance judiciaire n'a jamais remis en
cause un accord sur un échange de prisonniers conclu par le
gouvernement. Ce n'est qu'à l'issue de cette procédure que l'échange
pourra avoir lieu.
Selon la radio militaire, Gilad Shalit pourrait être transféré de
Gaza ou d'Egypte vers Israël. Il sera ensuite transporté par hélicoptère
dans une base militaire où l'attendront des membres de sa famille. Il
sera soumis à un premier examen médical avant de pouvoir rejoindre son
domicile dans le nord d'Israël.
Plusieurs sites Internet de la bande de Gaza ont publié jeudi des
listes non-officielles de détenus palestiniens qui doivent être libérés
en échange de Gilat Shalit.
Aux termes d'un accord conclu entre Israël et les islamistes du Hamas
grâce à une médiation égyptienne, un premier groupe de 450 prisonniers
palestiniens doit être relâché tandis que le soldat israélien sera
également libéré. Un deuxième contingent de 550 prisonniers palestiniens
doit retrouver la liberté dans les deux mois.