Ecrit par Pierre Tiercin | |
12.10.11 | |
Le Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme des Nations Unies a pressé Israël
de tout mettre en oeuvre pour empêcher les extrémistes de s'en
prendre à des civils palestiniens.
Rupert Coleville, porte-parole du Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme des
Nations Unies, a exprimé ce mardi que les attaques des colons qui surviennent et
se multiplient depuis le début du mois de septembre démontraient une escalade progressive de la
violence en Cisjordanie. Le porte-parole a expliqué à Genève auprès de l'agence
Reuters qu'Israël a l'obligation légale de "protéger les civils palestiniens et
leurs propriétés dans les territoires palestiniens occupés".
Coleville a déclaré que les vagues d'attaques qui ont pris place en septembre
devaient être correctement investiguées et les victimes dédommagées,
ajoutant que celles-ci étaient "emblématiques du phénomène de violence des
colons à travers la Cisjordanie".
Le porte-parole a particulièrement fait mention du défrichage de 200 oliviers
dans le village cisjordanien de Qusra le 6 octobre, et du tir des soldats des
Forces de Défense Israélienne ayant entraîné la mort d'un civil palestinien il y
a deux semaines, en tant qu'exemples des incidents qui devraient être
investigués.
La police israélienne soupçonne plusieurs groupes juifs extrémistes d'être
derrière une série d'attaques ayant ciblé des arabes en Israël au cours des
dernières semaines. Celles-ci comprennent notamment l'incendie criminel d'une
mosquée dans le nord et le vandalisme d'un cimetière chrétien et musulman.
Plusieurs de ces attaques ont vraisemblablement été menées en tant
qu'opération "price tag" (faire payer le prix), une politique initiée par les
extrémistes israéliens en rétaliation à tout gel ou toute démolition touchant
aux colonies israéliennes en Cisjordanie.
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