[ 12/07/2011 - 10:38 ] |
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Le Caire – CPI Le membre du bureau politique du Hamas, Mohamed Nasr, a tenu le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, responsable de la désactivation de l'achèvement du dossier du gouvernement d'unité nationale palestinienne. Il confirme le refus de son gouvernement de nommer Salam Fayyad au poste de présidence du gouvernement pendant la période de transition. Dans une interview accordée lundi 11/7, au journal "al-Hayyat" publié à Londres, Nasr a déclaré que "le Hamas a proposé beaucoup de noms au cours des séances de dialogue tenues avec le mouvement du Fatah au Caire, mais il n'a retenu aucun nom". Tout en attirant l'attention sur le fait que l'économiste, Mounib al-Masri, est l'un des noms proposés par le Hamas parce qu'il est une personnalité indépendante, modérée et acceptable, et possède de vastes contacts internationaux et de bonnes relations avec diverses puissances. Il a condamné l'attachement d'Abbas à Fayyad et personne d'autre, malgré le fait que la scène palestinienne est pleine de personnalités qualifiées pour ce poste. Il a exprimé son étonnement face à cette position, d'autant plus que le mouvement du Fatah ne veut pas de Fayyad non plus, d'après ce qui a été compris lors des séances de négociations avec le Fatah. Il a révélé que lors de ses discussions avec le président de la délégation du Fatah, Azzam al-Ahmed, et leur accord sur la rencontre prévue entre Abbas et le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, au Caire, il a demandé à al-Ahmed si le Fatah s'attache à Fayyad comme seul candidat pour le poste de Premier ministre, mais al-Ahmed lui a répondu qu'il y a d'autres personnalités au sein du Fatah en dehors de Fayyad. Nasr a appelé le mouvement du Fatah à "la nécessité de traiter le dossier du gouvernement de manière claire, en raison de sa grande importance en tant que symbole de la réconciliation". Il a souligné que tous les dossiers sont liés à l'achèvement du dossier du gouvernement, en disant que "c'est le gouvernement qui va gérer la phase de transition, et la supervision de toutes les questions de suivi de l'application de la réconciliation jusqu'à l'organisation des élections, et le gouvernement est également celui qui créera une atmosphère appropriée à la conduite de ces élections". Il met en garde sur le report de la formation du gouvernement qui aura des conséquences négatives sur toutes les questions liées à l'application de la réconciliation sur le terrain. D'autre part, Nasr a nié l'existence des efforts turcs visant à tenir une rencontre entre le Hamas et Fatah, attirant l'attention sur le fait que le dossier de la réconciliation est parrainé par l'Egypte. Il a finalement souligné que le côté turc avait seulement voulu explorer la position du mouvement à l'égard du dossier du gouvernement. |