AFP | 12/07/2011
Israël risque d'être la cible de bombardements massifs en cas de conflit avec ses voisins, a estimé son ministre de la Défense Ehud Barak, à l'occasion du cinquième anniversaire de la guerre contre le Hezbollah chiite au Liban, rapportent mardi les médias israéliens.
Pas moins de 50 tonnes d'explosifs pourraient s'abattre quotidiennement sur Israël lors d'un prochain conflit armé, a affirmé lundi M. Barak devant la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense, dont les débats se déroulent à huis clos.
M. Barak a ajouté que l'armée israélienne disposait de son côté d'une puissance de feu de 1.500 tonnes de munitions de haute précision.
Interrogé mardi à la radio publique, l'ex-chef du Conseil de sécurité nationale, le général de réserve Giora Eiland, a estimé que lors d'un prochain conflit avec le Hezbollah libanais, "l'armée israélienne devrait frapper les installations stratégiques de ce pays et non pas spécifiquement celles du mouvement chiite".
Après l'enlèvement le 12 juillet 2006 en Israël de deux ses soldats par le Hezbollah, l'armée israélienne avait lancé une offensive destructrice au Liban, marquée par de nombreux ratés.
Le conflit, qui s'est achevé le 14 août 2006, a fait plus de 1.200 tués côté libanais, en majorité des civils, et 160 du côté israélien, surtout des militaires.
Sous la pression de l'opinion, le gouvernement a ensuite créé la commission d'enquête du juge Eliahou Winograd, dont le rapport a dénoncé "la gestion politique et militaire", provoquant la démission du chef d'état-major, le général Dan Haloutz.
Durant ce conflit, le Hezbollah avait réussi à tirer 4.000 roquettes sur le nord d'Israël, contraignant un million d'Israéliens de la Galilée à fuir ou à se réfugier dans les abris.
Israël tente depuis de tirer les leçons de ces ratés et procède régulièrement à de vastes exercices pour tester les capacités opérationnelles et de défense passive.
La chaîne 10 a brièvement montré lundi soir le ministre en charge de la Défense passive, Mathan Vilnaï, qui supervisait la création d'une "ville de tentes" près d'Eilat (sud) susceptible d'accueillir des dizaines de milliers d'Israéliens fuyant des bombardements.
M. Barak a ajouté que l'armée israélienne disposait de son côté d'une puissance de feu de 1.500 tonnes de munitions de haute précision.
Interrogé mardi à la radio publique, l'ex-chef du Conseil de sécurité nationale, le général de réserve Giora Eiland, a estimé que lors d'un prochain conflit avec le Hezbollah libanais, "l'armée israélienne devrait frapper les installations stratégiques de ce pays et non pas spécifiquement celles du mouvement chiite".
Après l'enlèvement le 12 juillet 2006 en Israël de deux ses soldats par le Hezbollah, l'armée israélienne avait lancé une offensive destructrice au Liban, marquée par de nombreux ratés.
Le conflit, qui s'est achevé le 14 août 2006, a fait plus de 1.200 tués côté libanais, en majorité des civils, et 160 du côté israélien, surtout des militaires.
Sous la pression de l'opinion, le gouvernement a ensuite créé la commission d'enquête du juge Eliahou Winograd, dont le rapport a dénoncé "la gestion politique et militaire", provoquant la démission du chef d'état-major, le général Dan Haloutz.
Durant ce conflit, le Hezbollah avait réussi à tirer 4.000 roquettes sur le nord d'Israël, contraignant un million d'Israéliens de la Galilée à fuir ou à se réfugier dans les abris.
Israël tente depuis de tirer les leçons de ces ratés et procède régulièrement à de vastes exercices pour tester les capacités opérationnelles et de défense passive.
La chaîne 10 a brièvement montré lundi soir le ministre en charge de la Défense passive, Mathan Vilnaï, qui supervisait la création d'une "ville de tentes" près d'Eilat (sud) susceptible d'accueillir des dizaines de milliers d'Israéliens fuyant des bombardements.