Bethléhem - 13 juin 2011
Par Maan News
Bethlehem— Les progrès économiques en Cisjordanie, à Gaza et dans le Golan continuent d’être étouffés par les restrictions imposées par l’occupation israélienne et la politique de séparation, selon un nouveau rapport de l’Organisation International du Travail (OIT).
Des palestiniens se confrontant à des soldats israéliens lors d'une manifestation dans le village de Al-Wallajah près de Bethléhem en Cisjordanie le 5 juin 2011.
Le rapport annuel de l’OIT sur les conditions de travail dans les territoires palestiniens et syriens occupés par Israël, a condamné la politique gouvernementale et a appelé Israël à remplacer la matrice de sécurité actuelle « par une logique de développement, basée sur une vision à long terme des intérêts en matière économique, d’emploi et de sécurité humaine de tous les hommes et les femmes de la région. »
Le rapport indique que malgré quelques améliorations dans la circulation des personnes, les conditions de travail restent médiocres, ajoutant qu’il ne peut y avoir aucun changement significatif « tans que les restrictions imposées par l’occupation israélienne, et par l’occupation elle-même, resteront en vigueur ».
Les colonies sont reconnues pour être la première raison de confiscations de terres, ainsi que la principale cause de restriction d’accès et de circulation, de la fragmentation des territoires, et de l’épuisement des ressources naturelles, a ajouté le rapport.
Le rapport, basé sur les conclusions d’une mission envoyée dans la région plutôt dans l’année, note aussi que la croissance économique a été inégale en raison du blocus de Gaza, le chômage dans cette région n’a que très légèrement reculé pour s’établir à 23,7% en 2010, avec un taux de chômage chez les jeunes qui reste extrêmement haut à 39%.
Il note aussi que les quatre cinquièmes de la population de Gaza dépendent de l’aide humanitaire, et l’économie des tunnels est un des principaux moteurs de l’activité économique.
Le rapport ajoute que tous les partis « doivent prendre une décision tôt ou tard sur les prochaines échéances. L’économie palestinienne a atteint des limites qui ne peuvent pas être dépassé sans un accord et des mesures sur les deux principales entraves : l’occupation et la séparation. La mise en place d’un état palestinien ne doit pas être étouffée car cela conduirait à la frustration et au mécontentement ».
Le rapport souligne l’importance de capitaliser l’impact du printemps arabe en écoutant la voix des jeunes palestiniens qui ont « appelé pour l’unité et à la fin de l’occupation ».
Lire le rapport du Bureau International du Travail sur la situation des travailleurs dans les territoires arabes occupés.
Le rapport annuel de l’OIT sur les conditions de travail dans les territoires palestiniens et syriens occupés par Israël, a condamné la politique gouvernementale et a appelé Israël à remplacer la matrice de sécurité actuelle « par une logique de développement, basée sur une vision à long terme des intérêts en matière économique, d’emploi et de sécurité humaine de tous les hommes et les femmes de la région. »
Le rapport indique que malgré quelques améliorations dans la circulation des personnes, les conditions de travail restent médiocres, ajoutant qu’il ne peut y avoir aucun changement significatif « tans que les restrictions imposées par l’occupation israélienne, et par l’occupation elle-même, resteront en vigueur ».
Les colonies sont reconnues pour être la première raison de confiscations de terres, ainsi que la principale cause de restriction d’accès et de circulation, de la fragmentation des territoires, et de l’épuisement des ressources naturelles, a ajouté le rapport.
Le rapport, basé sur les conclusions d’une mission envoyée dans la région plutôt dans l’année, note aussi que la croissance économique a été inégale en raison du blocus de Gaza, le chômage dans cette région n’a que très légèrement reculé pour s’établir à 23,7% en 2010, avec un taux de chômage chez les jeunes qui reste extrêmement haut à 39%.
Il note aussi que les quatre cinquièmes de la population de Gaza dépendent de l’aide humanitaire, et l’économie des tunnels est un des principaux moteurs de l’activité économique.
Le rapport ajoute que tous les partis « doivent prendre une décision tôt ou tard sur les prochaines échéances. L’économie palestinienne a atteint des limites qui ne peuvent pas être dépassé sans un accord et des mesures sur les deux principales entraves : l’occupation et la séparation. La mise en place d’un état palestinien ne doit pas être étouffée car cela conduirait à la frustration et au mécontentement ».
Le rapport souligne l’importance de capitaliser l’impact du printemps arabe en écoutant la voix des jeunes palestiniens qui ont « appelé pour l’unité et à la fin de l’occupation ».
Lire le rapport du Bureau International du Travail sur la situation des travailleurs dans les territoires arabes occupés.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM