[ 12/06/2011 - 23:29 ] |
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Gaza – CPI Adham Abou Salmya, porte-parole du haut comité d’urgence de la bande de Gaza, a confirmé que les malades des reins, qui ont besoin d’une dialyse, sont menacés de mort, dans les 48 heures, faute de médicaments. Abou Salmya parlait lors d’une tournée dans les magasins, quasi-vides, du ministère de la santé, aujourd’hui dimanche 12 juin 2011. En effet, l’organisation mondiale de la santé n’a envoyé que trois types de médicaments ; il en manque 180 sortes. Le niveau de beaucoup de médicaments a atteint le fond. Les quelques fournitures médicales envoyées par la Croix-Rouge ne suffiront qu’à une semaine à peine. Pour sa part, Dr. Mohammed Abou Nada, chef de la division de pédiatrie de l’hôpital Ar-Rantissi, a dit que le manque de médicaments commence à toucher l’enfant palestinien et son avenir. Il appelé toutes les institutions concernées à travailler pour assurer les médicaments manquant. De son côté, Dr. Abdou As-Salam Sabah, directeur du centre d’ophtalmologie, a souligné que beaucoup d’opérations chirurgicales sont arrêtées, faute de médicaments. Ces deux derniers jours seulement, plus de dix opérations ont été reportées, une mesure dangereuse : le patient pourra perdre la vue. |