13/06/2011
Le président du Parlement européen Jerzy Buzek s'est prononcé lundi à Gaza pour la formation du gouvernement palestinien d'indépendants que négocient le Fatah et le Hamas, jugeant "important" qu'il reconnaisse Israël et respecte les accords signés.
"Nous soutenons un gouvernement d'unité en Palestine, mais il est très important que ce gouvernement reconnaisse le droit d'Israël à exister et les accords antérieurs", a déclaré lors d'une conférence de presse à Gaza M. Buzek, au début d'une visite de quatre jours dans les territoires palestiniens et en Israël.
"Nous soutenons un gouvernement d'unité en Palestine, mais il est très important que ce gouvernement reconnaisse le droit d'Israël à exister et les accords antérieurs", a déclaré lors d'une conférence de presse à Gaza M. Buzek, au début d'une visite de quatre jours dans les territoires palestiniens et en Israël.
Il a estimé nécessaire que "le nouveau gouvernement d'unité se tienne à l'écart des négociations" avec Israël et soit placé sous l'autorité du président Mahmoud Abbas.
Le Fatah de M. Abbas, qui gouverne les zones autonomes de Cisjordanie, et le Hamas qui contrôle la bande de Gaza doivent reprendre mardi au Caire leurs discussions sur la formation de l'exécutif transitoire d'indépendants prévu par leur accord de réconciliation conclu le 27 avril.
Le président du Parlement européen a par ailleurs estimé "nécessaire de lever le blocus de Gaza", imposé par Israël après la capture d'un de ses soldats en juin 2006 et renforcé un an plus tard à la suite de la prise de contrôle du territoire par le Hamas.
"Il est impossible de développer l'économie, l'éducation, et il est également impossible pour les habitants de Gaza de se sentir libres", a-t-il souligné.
L'UE a accueilli favorablement la réconciliation palestinienne mais considère le Hamas comme un mouvement "terroriste", exigeant pour traiter avec lui la reconnaissance d'Israël, la renonciation à la violence et le respect des accords signés.
Le Fatah de M. Abbas, qui gouverne les zones autonomes de Cisjordanie, et le Hamas qui contrôle la bande de Gaza doivent reprendre mardi au Caire leurs discussions sur la formation de l'exécutif transitoire d'indépendants prévu par leur accord de réconciliation conclu le 27 avril.
Le président du Parlement européen a par ailleurs estimé "nécessaire de lever le blocus de Gaza", imposé par Israël après la capture d'un de ses soldats en juin 2006 et renforcé un an plus tard à la suite de la prise de contrôle du territoire par le Hamas.
"Il est impossible de développer l'économie, l'éducation, et il est également impossible pour les habitants de Gaza de se sentir libres", a-t-il souligné.
L'UE a accueilli favorablement la réconciliation palestinienne mais considère le Hamas comme un mouvement "terroriste", exigeant pour traiter avec lui la reconnaissance d'Israël, la renonciation à la violence et le respect des accords signés.