27/06/2011
Un tribunal israélien a ordonné dimanche le maintien en détention préventive jusqu'à la fin de son procès d'un Palestinien, qui a la double nationalité australienne et jordanienne, accusé d'appartenir au mouvement islamiste Hamas, a annoncé son avocate.
Eyad Rachid Abou Arja avait été placé en détention le 24 mars pour "appartenance à une organisation illégale" et "activités pour le compte d'une organisation illégale", en l'occurrence le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël.
Eyad Rachid Abou Arja avait été placé en détention le 24 mars pour "appartenance à une organisation illégale" et "activités pour le compte d'une organisation illégale", en l'occurrence le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël.
Il a comparu lundi devant une cour à Petah Tikva, près de Tel-Aviv, qui a ordonné la prolongation de sa détention jusqu'à la fin du procès, qui doit s'ouvrir le 18 juillet, a précisé à l'AFP son avocate israélienne Leah Tsemel.
"Il n'est pas membre du Hamas, il a seulement rencontré des membres du Hamas qui lui ont demandé de leur fournir certaines choses, ce qu'il n'a pas fait", a ajouté Me Tsemel.
L'avocate a fait appel auprès de la cour, demandant le droit pour son client de communiquer avec sa femme en Australie par téléphone.
Sa femme Asma, arrêtée puis rentrée en Australie avec leurs cinq enfants après avoir été relâchée, avait déclaré en mai à un journal local que l'accès à son mari lui était refusé ainsi que la possibilité de lui parler par téléphone.
"Les accusations selon lesquelles il serait un espion du Hamas sont absurdes", avait-elle dit au Sun Herald, un journal basé à Sydney.
Selon l'acte d'accusation, basé sur ses aveux, M. Abou Arja, un informaticien, était en contact avec un cadre du Hamas depuis un voyage en Syrie en 2008 au cours duquel il s'était entraîné au tir au pistolet et au fusil automatique.
En 2009-2010, un autre activiste palestinien, résidant en Arabie saoudite, lui avait demandé, selon l'accusation, "son aide pour obtenir des téléphones codés et des appareils photos panoramiques, ainsi que de la technologie pour guider des missiles".
M. Abou Arja lui aurait finalement remis un appareil photo panoramique.
Après avoir fait part de son intention de visiter Israël, il lui aurait été demandé de photographier des centres commerciaux, de recueillir des cartes géographiques et d'entrer en contact avec des sociétés commerciales israéliennes.
"Il n'est pas membre du Hamas, il a seulement rencontré des membres du Hamas qui lui ont demandé de leur fournir certaines choses, ce qu'il n'a pas fait", a ajouté Me Tsemel.
L'avocate a fait appel auprès de la cour, demandant le droit pour son client de communiquer avec sa femme en Australie par téléphone.
Sa femme Asma, arrêtée puis rentrée en Australie avec leurs cinq enfants après avoir été relâchée, avait déclaré en mai à un journal local que l'accès à son mari lui était refusé ainsi que la possibilité de lui parler par téléphone.
"Les accusations selon lesquelles il serait un espion du Hamas sont absurdes", avait-elle dit au Sun Herald, un journal basé à Sydney.
Selon l'acte d'accusation, basé sur ses aveux, M. Abou Arja, un informaticien, était en contact avec un cadre du Hamas depuis un voyage en Syrie en 2008 au cours duquel il s'était entraîné au tir au pistolet et au fusil automatique.
En 2009-2010, un autre activiste palestinien, résidant en Arabie saoudite, lui avait demandé, selon l'accusation, "son aide pour obtenir des téléphones codés et des appareils photos panoramiques, ainsi que de la technologie pour guider des missiles".
M. Abou Arja lui aurait finalement remis un appareil photo panoramique.
Après avoir fait part de son intention de visiter Israël, il lui aurait été demandé de photographier des centres commerciaux, de recueillir des cartes géographiques et d'entrer en contact avec des sociétés commerciales israéliennes.