[ 21/05/2011 - 14:39 ] |
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Al-Qods occupée – CPI Les autorités israéliennes ont annoncé récemment un nouveau projet visant à contrôler 140 000 dunums des terres de la Mer Morte à des fins colonialistes. L’avocat Ghiath Nasser a déclaré dans un communiqué publié samedi, que le responsable sioniste des terres domaniales dans l’administration du régime militaire sioniste dans la caserne de Bethel, a présenté 12 demandes d’enregistrement des terres adjacentes à la Mer Morte. Une partie se trouve sous les eaux de la mer en tant que « terres publiques » dont l’autorité reviendra à l’administrateur des terres du gouvernement sioniste. Nasser a souligné que la superficie des terres qui font l’objet d’une demande d’enregistrement est de 140000 dunums. L’administrateur des terres du gouvernement sioniste prétend que les terres mentionnées sont la propriété du gouvernement israélien, car elles constituent la première partie des terres adjacentes à la Mer Morte et qui sont desséchées depuis 1946. Par conséquent, ces terres desséchées ne sont plus la propriété privée de la population palestinienne locale mais celle de l’Etat. Quant à l’autre partie des terres ciblées et situées sous la mer, l’administrateur sioniste prétend que ces terres devraient s’assécher dans les prochaines années, c’est pour cela qu’il demande leur enregistrement en avance. Nasser Bassem, avocat dans l’affaire des villages palestiniens adjacents à la Mer Morte, a déposé un recours contre ces demandes d’enregistrement en considérant que l’agent sioniste ne possède pas le pouvoir d’enregistrer d’une telle portion de terre, en vertu du droit international. Nasser a déclaré que le projet ne comporte aucun motif sécuritaire pour le diriger, et ne sert pas les intérêts des populations locales de quelque manière que ce soit. Le gouverneur militaire n’a donc pas l’autorité de prendre de telles mesures. L’avocat pense que le but de ce projet est de créer une base juridique pour la construction d’un plan de colonisation de grande envergure pour judaïser la région de la Mer Morte. En effet, grâce à l’appui de l’enregistrement officiel de ces terres, l’administrateur des terres veut confirmer qu’il s’agit de terres publiques, ce qui va lui laisser le champ libre pour signer des contrats avec des sociétés sionistes colonialistes qui profiteront d’une protection contre les réclamations de tierces personnes concernant ces terres après leur enregistrement. |