23/05/2011
Les rapports entre la majorité juive et la minorité arabe en Israël ont continué à se dégrader en 2010, selon un sondage de l'Université de Haïfa publié en fin de semaine. Selon ce sondage, 32,5 % des Juifs interrogés en 2010 se déclarent en faveur de la suppression du droit de vote des citoyens arabes, alors qu'ils n'étaient que 24 % de cette opinion en 1985. 70 % déclarent éviter de se rendre dans des localités arabes. Du côté arabe, 62,5 % des personnes interrogées considèrent les Juifs comme « des éléments étrangers qui en fin de compte retourneront dans leur pays d'origine », alors qu'ils étaient 61,5 % de cet avis en 2003. Selon l'enquête d'opinion, 66,5 % des Arabes se disent contre le « droit d'Israël d'exister en tant qu'État juif et sioniste ».
Par ailleurs, une majorité de la population juive (58 %) nie que la population arabe ait connu une « catastrophe » (« nakba ») en 1948, de par la « création de l'État d'Israël, la défaite des armées arabes et l'exode » de centaines de milliers de Palestiniens. Côté arabe, 38 % des personnes interrogées nient la réalité de la Shoah, le génocide perpétré par les nazis, contre 28 % qui étaient de cette opinion en 2006. Toutefois 77 % des Juifs et 64 % des Arabes estiment que « Juifs et Arabes doivent disposer des mêmes droits et avoir les mêmes obligations envers l'État en Israël ».
Par ailleurs, une majorité de la population juive (58 %) nie que la population arabe ait connu une « catastrophe » (« nakba ») en 1948, de par la « création de l'État d'Israël, la défaite des armées arabes et l'exode » de centaines de milliers de Palestiniens. Côté arabe, 38 % des personnes interrogées nient la réalité de la Shoah, le génocide perpétré par les nazis, contre 28 % qui étaient de cette opinion en 2006. Toutefois 77 % des Juifs et 64 % des Arabes estiment que « Juifs et Arabes doivent disposer des mêmes droits et avoir les mêmes obligations envers l'État en Israël ».
Le sondage a été effectué sur un échantillon représentatif de 700 adultes juifs et 710 arabes avec une marge d'erreur de près de 4 %.