Naplouse - 18 avril 2011
Par Maan News
La famille de l’un des deux adolescents accusés par les forces israéliennes du meurtre de la famille de colons le mois dernier a contesté les allégations, disant que Hakim Awwad, 19 ans, était trop malade pour perpétrer l’attaque horrible.
Nouf Awwad a rapporté à Ma’an dimanche, le jour où le rapport accusant son fils a été rendu public après l’arrêt de l’ordonnance de secret décidée par le gouvernement israélien au sujet du meurtre des colons, que son fils était toujours en convalescence d’un acte chirurgical récent, qui l’empêchait d’effectuer de longues distances et l’obligeait à aller aux toilettes toutes les heures.
« Nous avons les dossiers médicaux, sa santé est instable », a-t-elle dit, ajoutant que la famille rassemble les documents pour les présenter comme preuve de l’innocence d’Hakim.
Elle a déclaré qu’Hakim avait subi une chirurgie testiculaire en novembre à l’hôpital Rafidiya de Naplouse.
« Il était à la maison (le soir du meurtre) et est allé se coucher à 21h30, » rapporte-t-elle.
Hakim, qui a été arrêté début avril pendant les 3 vagues d’arrestations effectuées par les forces israéliennes, est resté en détention jusqu’à aujourd’hui, et n’a eu aucun contact avec sa famille. Nouf a déclaré qu’elle « ne pouvait pas exclure » l’idée que son fils ait été torturé et qu’il ait avoué sous la contrainte.
Sa mère a ajouté que sa fille Julia, la sœur de Hakim, a elle aussi été arrêtée durant ce long mois où se sont enchaînées les rafles. Elle a déclaré que Julia était épuisée lorsqu'elle a été libérée, et qu’elle a été harcelée lors des interrogatoires, mise sous « une importante pression psychologique », et a craqué plus d’une fois.
Le maire du Conseil du village, Qais Awwad, a déclaré qu’il soupçonnait que l’enquête israélienne avait utilisé la torture pour extorquer les aveux des habitants, et a réitéré sa demande que des enquêteurs internationaux, ou au moins des observateurs, soient présents pour la suite de l’enquête.
Hakim était l'un des 2 adolescents d’Awarta cités dans un document qu’a obtenu l’AFP, dans lequel les services secrets intérieurs israéliens, le Shin Bet, déclarent avoir arrêté 2 principaux suspects et 5 complices présumés.
« Les 2 (adolescents), habitants du village d’Awarta, ont avoué pendant l’enquête la planification et la réalisation de l’attaque, » rapporte le document du Shin Bet.
Six des hommes arrêtés en relation avec l’enquête sont des membres de la famille Awad vivant dans le village d’Awarta, et un septième, un habitant de Ramallah, était un ami de l’un des suspects considérés comme complices, ajoute le document.
L’armée israélienne a confirmé les arrestations. Le colonel Nimrod Aloni, commandant de la Brigade Shomron dans le nord de la Cisjordanie occupée a dit lors d’un briefing : « Nous pouvons dire que les meurtriers sont entre nos mains. »
Hakim et Amjad, arrêtés lors de raids séparés, ont tous les deux été désignés comme principaux suspects dans les meurtres des 5 membres de la famille Fogel, des colons qui vivaient dans la colonie illégale d’Itamar, qui est adjacente au village.
Les parents de la famille Fogel et trois de leurs enfants, dont un nourrisson, ont été retrouvés poignardés à mort dans leurs lits le 11 mars. Les meurtres ont entraîné des attaques de colons contre les Palestiniens.
« Nous avons les dossiers médicaux, sa santé est instable », a-t-elle dit, ajoutant que la famille rassemble les documents pour les présenter comme preuve de l’innocence d’Hakim.
Elle a déclaré qu’Hakim avait subi une chirurgie testiculaire en novembre à l’hôpital Rafidiya de Naplouse.
« Il était à la maison (le soir du meurtre) et est allé se coucher à 21h30, » rapporte-t-elle.
Hakim, qui a été arrêté début avril pendant les 3 vagues d’arrestations effectuées par les forces israéliennes, est resté en détention jusqu’à aujourd’hui, et n’a eu aucun contact avec sa famille. Nouf a déclaré qu’elle « ne pouvait pas exclure » l’idée que son fils ait été torturé et qu’il ait avoué sous la contrainte.
Sa mère a ajouté que sa fille Julia, la sœur de Hakim, a elle aussi été arrêtée durant ce long mois où se sont enchaînées les rafles. Elle a déclaré que Julia était épuisée lorsqu'elle a été libérée, et qu’elle a été harcelée lors des interrogatoires, mise sous « une importante pression psychologique », et a craqué plus d’une fois.
Le maire du Conseil du village, Qais Awwad, a déclaré qu’il soupçonnait que l’enquête israélienne avait utilisé la torture pour extorquer les aveux des habitants, et a réitéré sa demande que des enquêteurs internationaux, ou au moins des observateurs, soient présents pour la suite de l’enquête.
Hakim était l'un des 2 adolescents d’Awarta cités dans un document qu’a obtenu l’AFP, dans lequel les services secrets intérieurs israéliens, le Shin Bet, déclarent avoir arrêté 2 principaux suspects et 5 complices présumés.
« Les 2 (adolescents), habitants du village d’Awarta, ont avoué pendant l’enquête la planification et la réalisation de l’attaque, » rapporte le document du Shin Bet.
Six des hommes arrêtés en relation avec l’enquête sont des membres de la famille Awad vivant dans le village d’Awarta, et un septième, un habitant de Ramallah, était un ami de l’un des suspects considérés comme complices, ajoute le document.
L’armée israélienne a confirmé les arrestations. Le colonel Nimrod Aloni, commandant de la Brigade Shomron dans le nord de la Cisjordanie occupée a dit lors d’un briefing : « Nous pouvons dire que les meurtriers sont entre nos mains. »
Hakim et Amjad, arrêtés lors de raids séparés, ont tous les deux été désignés comme principaux suspects dans les meurtres des 5 membres de la famille Fogel, des colons qui vivaient dans la colonie illégale d’Itamar, qui est adjacente au village.
Les parents de la famille Fogel et trois de leurs enfants, dont un nourrisson, ont été retrouvés poignardés à mort dans leurs lits le 11 mars. Les meurtres ont entraîné des attaques de colons contre les Palestiniens.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM