vendredi 4 mars 2011

Zahar: Nous avons fait tout notre possible pour le succès de la réconciliation

[ 03/03/2011 - 09:58 ]
Gaza - CPI
Dr. Mahmoud al-Zahar, membre du Bureau politique du Hamas a affirmé que son mouvement a fourni toutes les idées pour le succès de la réconciliation nationale, soulignant l'existence de la mobilité et des consultations menées par le Hamas avec les factions palestiniennes dans la bande de Gaza pour mettre fin à la division palestinienne.
Al Zahar a souligné dans une interview au journal Al Qods al-Arabi, mercredi le 2/3, que la question de la réconciliation est centrale pour le Hamas, parce que ce qu’il appelle à la libération de toute la Palestine n'accepte pas la division entre la Cisjordanie et de Gaza.
 « Une fois que nous avons atteint un accord sur de nombreuses questions dans les dialogues longs, il y avait un défaut dans la rédaction du présent accord .. Nous ne savons pas si c'était intentionnel ou non, mais tous ces efforts ont été arrêtés après que l'autorité de Ramallah pensait qu’avec ses négociations avec l'occupation sioniste peut réaliser un plan de paix devant le peuple et à travers va mettre dans l'embarras le Hamas », a ajouté le leader du Hamas.
Négociations
Interrogé sur la raison de l'éruption des factions et en particulier le mouvement de « Fatah » en discutant aux médias pour la réconciliation, en particulier ces derniers temps, al-Zahar a déclaré, que ce jaillissement est venu à la suite de l'échec du projet de négociation avec eux, après les scandales des « documents confidentiels » sur les négociations avec l'occupation, divulgués par la chaîne d’al-Jazeera, ainsi que l'échec de la "Fatah" et l’Autorité de mener des élections municipales, en plus de la présence des pressions internes sur « Fatah » à l'absence d'un programme clair après l’échec du projet de négociation.
"Nous voulons des faits et des pratiques réels et tangibles sur terrain pour accéder en fin de compte à la réconciliation, et de ne pas être une campagne de relations publiques pour embarrasser les autres", a insisté al-Zahar, en espérant que les tendances de Fatah vers la réconciliation soient une stratégie, et non pas tactique et périodique, comme le climat des négociations.
Le membre du Bureau politique du Hamas a ainsi affirmé que la proposition faite par Fayyad pour la formation d’un gouvernement d'unité nationale, perturbe toute mesure positive vers la réconciliation, en disant: « Le problème est que l’Autorité de Ramallah agit encore comme si elle était l'autorité légitime et la seule, et cela est inacceptable, car cette proposition est fondée sur une base incorrecte ».
Elections
Al-Zahar a souligné que ce qui se passe sur la scène sous le nom de "mettre fin à la division", n’est qu’une tentative de saper la sécurité à Gaza, parce que ceux qui optent pour ce sujet sont responsables de la division.
Et à propos de l'invitation de « Fatah », refusée par le Hamas, pour les élections présidentielles,  législatives en Septembre prochain, al-Zahar a confirmé qu'aucune élection ne peut avoir lieu sans le consentement de tous les partis palestiniens, y compris le Hamas et que cette invitation n’est plus sérieuse et une propagande médiatique non irréaliste.
Révoltes populaires
En ce qui concerne la prévision du Hamas à ce qui se passe sur la scène arabe (les révolutions populaires), Zahar a déclaré: «Ces révolutions avaient été prévues après la disponibilité de tous les composants, et cela après de longues périodes d'absence du rôle arabe « interne » sur la performance de son rôle de procédure dans le service de son peuple et combattre la corruption, et « externe » pour l'appui des causes arabes et musulmanes, en particulier la question palestinienne ».
« Ces mouvements populaires ne sont pas un nouveau-né, ne sont plus un mouvement traditionnel urgent, c'est une révolution normale de la colère populaire qu’avait durée de longtemps », a estimé le célèbre dirigeant du Hamas, tout ajoutant : « Les peuples devaient corriger leur  relation entre les gouvernants et les dirigeants, et ceci est un message pour tout le monde, ce qu'il s'écarte de la boussole populaire ne s'aligne pas à leurs questions d'intérêt national et islamique, son sort inéluctable (le départ, la chute) est comme nous le voyons tous ».