par David Koskas
Le journal Jewish Telegraphic Agency a interrogé les Présidents des grandes associations juives invités à la Maison Blanche par Obama pour une réunion autour d'Israël, du processus de paix et des bouleversements qui traversent le Moyen-Orient.
D'après les leaders juifs, Obama a indiqué lors de la réunion que le Président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas souhaite laisser une empreinte dans l'Histoire en édifiant l'État Palestinien, et qu'il serait prêt à accepter une offre décente si elle se présentait.
Il aurait ajouté que "les Palestiniens ne sont pas convaincus que le gouvernement Netanyahou soit sérieux au sujet des concessions territoriales", et que les parties juives de Jérusalem resteraient israéliennes dans tout accord de paix, mais que les parties arabes passeraient aux Palestiniens.
Les impressions des participants, aux affinités politiques diverses, diffèrent quant à la position d'Obama vis-à-vis d'Israël.
Plusieurs d'entre eux ont rapporté que le président américain a laissé entendre que l'avancement du processus de paix repose sur l'État hébreu, certain allant jusqu'à confier qu'ils ont ressenti une "énorme hostilité envers Israël".
Un des présidents juifs a même indiqué au Jewish Telegraphic Agency que "plusieurs personnes ont eu l'impression que leurs plus grandes peurs à propos d'Obama et Israël étaient confirmées".
D'autres invités ne partagent pas ces opinions, et ont qualifié la réunion de positive, trouvant Barak Obama "attentionné" et "ouvert" dans ses remarques. L'un d'entre eux a déclaré au journal que selon lui Obama "a affirmé à nouveau son soutien à Israël, et qu'il l'a fait plutôt bien". "Je ne pourrais interpréter aucune de ses paroles dans un sens anti-israélien ou même opposé à Israël", a-t-il ajouté.
Un des plus anciens présidents d'association a résumé ainsi les différences d'opinion de ses collègues : "Les gens qui aimaient Obama vont probablement continuer à l'aimer, et ceux qui avaient des réserves à son sujet ont auront probablement davantage".
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D'après les leaders juifs, Obama a indiqué lors de la réunion que le Président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas souhaite laisser une empreinte dans l'Histoire en édifiant l'État Palestinien, et qu'il serait prêt à accepter une offre décente si elle se présentait.
Il aurait ajouté que "les Palestiniens ne sont pas convaincus que le gouvernement Netanyahou soit sérieux au sujet des concessions territoriales", et que les parties juives de Jérusalem resteraient israéliennes dans tout accord de paix, mais que les parties arabes passeraient aux Palestiniens.
Les impressions des participants, aux affinités politiques diverses, diffèrent quant à la position d'Obama vis-à-vis d'Israël.
Plusieurs d'entre eux ont rapporté que le président américain a laissé entendre que l'avancement du processus de paix repose sur l'État hébreu, certain allant jusqu'à confier qu'ils ont ressenti une "énorme hostilité envers Israël".
Un des présidents juifs a même indiqué au Jewish Telegraphic Agency que "plusieurs personnes ont eu l'impression que leurs plus grandes peurs à propos d'Obama et Israël étaient confirmées".
D'autres invités ne partagent pas ces opinions, et ont qualifié la réunion de positive, trouvant Barak Obama "attentionné" et "ouvert" dans ses remarques. L'un d'entre eux a déclaré au journal que selon lui Obama "a affirmé à nouveau son soutien à Israël, et qu'il l'a fait plutôt bien". "Je ne pourrais interpréter aucune de ses paroles dans un sens anti-israélien ou même opposé à Israël", a-t-il ajouté.
Un des plus anciens présidents d'association a résumé ainsi les différences d'opinion de ses collègues : "Les gens qui aimaient Obama vont probablement continuer à l'aimer, et ceux qui avaient des réserves à son sujet ont auront probablement davantage".