24/03/2011
Les difficultés infligées par Israël aux quelque 270 000 habitants palestiniens à Jérusalem-Est occupé et annexé depuis 1967 fragilisent et menacent leur présence palestinienne dans la ville, avertit un rapport de l'ONU publié hier. Ce document du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) recense six facteurs défavorables à la présence palestinienne. Son élaboration a duré plus d'un an, « la plus longue période de gestation pour un rapport de l'OCHA », a précisé aux journalistes l'un des auteurs, Raymond Dolphin, officier pour les affaires humanitaires de cette agence de l'ONU.
Le rapport énumère le « statut de résidence incertain » des habitants palestiniens, titulaires d'une carte d'identité de Jérusalem délivrée par Israël, une politique d'urbanisation et de logement jugée discriminatoire, la colonisation juive à Jérusalem-Est, l'impact de la barrière israélienne en Cisjordanie, et les difficultés d'accès aux services d'éducation et de santé. « La combinaison de ces politiques augmente considérablement la vulnérabilité humanitaire des habitants palestiniens de Jérusalem-Est », prévient le rapport. « Les Palestiniens restent dans la ville - par crainte de révocation de leurs résidence et avantages sociaux, ou d'un accès réduit aux services - mais à long terme, ces facteurs répulsifs, s'ils ne sont pas combattus, risquent de saper la présence palestinienne à Jérusalem-Est », s'inquiètent les auteurs.
Le rapport énumère le « statut de résidence incertain » des habitants palestiniens, titulaires d'une carte d'identité de Jérusalem délivrée par Israël, une politique d'urbanisation et de logement jugée discriminatoire, la colonisation juive à Jérusalem-Est, l'impact de la barrière israélienne en Cisjordanie, et les difficultés d'accès aux services d'éducation et de santé. « La combinaison de ces politiques augmente considérablement la vulnérabilité humanitaire des habitants palestiniens de Jérusalem-Est », prévient le rapport. « Les Palestiniens restent dans la ville - par crainte de révocation de leurs résidence et avantages sociaux, ou d'un accès réduit aux services - mais à long terme, ces facteurs répulsifs, s'ils ne sont pas combattus, risquent de saper la présence palestinienne à Jérusalem-Est », s'inquiètent les auteurs.
(Source : AFP)