22-03-2011
Les autorités israéliennes ont confirmé qu'un ingénieur Palestinien, qui avait mystérieusement disparu le 19 février en Ukraine était détenu en « Israël », ont indiqué plusieurs médias israéliens en citant une décision de justice.
Le tribunal de Petah Tiqva dans la banlieue de « Tel-Aviv » a levé partiellement le black-out imposé sur cette affaire et confirmé que cet ingénieur, Dirar Abou Seesi, 42 ans, était détenu "pour enquête" en « Israël ».
Le tribunal a en revanche maintenu l'interdiction de rendre public les circonstances et les raisons de son enlèvement pendant une période supplémentaire de 30 jours, ont ajouté les médias.
Mercredi dernier, le ministère ukrainien de l'Intérieur avait indiqué ne pas avoir reçu de réponse d' « Israël » concernant la disparition de l'ingénieur palestinien qui pourrait avoir été kidnappé par les services secrets israéliens.
Or, le quotidien Haaretz a rapporté, dimanche, que les services de sécurité ukrainiens ont aidé d’une façon directe dans l'enlèvement de l'ingénieur Abou Sissi lorsqu'il se rendait à la capitale Kiev en train pour recevoir l'un de ses proches.
Directeur technique de l'unique centrale électrique de la bande de Gaza et père de six enfants, marié à une Ukrainienne, M. Abou Seesi a disparu alors qu'il se trouvait dans un train en Ukraine.
Selon son épouse Veronika, qui s'appuie sur le témoignage du personnel présent dans le wagon, M. Seesi a été emmené par des inconnus se présentant comme des agents des services secrets ukrainiens, avait précisé l'agence Interfax.
Selon un délégué en Ukraine de l'office des réfugiés des Nations unies (UNHCR), Dirar Abu Seesi est détenu à la prison de Shikma à Ashkelon, dans le sud de l’entité sioniste.
Le Hamas qui contrôle la bande de Gaza a dénoncé la disparition de l'ingénieur palestinien
"Cet enlèvement viole le droit international et la souveraineté de l'Ukraine. C'est une nouvelle preuve du mépris de l'occupation (israélienne) envers la communauté internationale", avait déclaré le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zohri.