[ 16/02/2011 - 12:26 ] |
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Ramallah – CPI Un analyste politique palestinien a affirmé que la nouvelle situation qui a surgi en Egypte après la révolution populaire aura des répercussions sur la situation palestinienne. Hani al-Masri, directeur du Centre palestinien pour les recherches et les étudies "Badaeil" à Ramallah, a déclaré que les dernières mesures prises par l'autorité d'Abbas, y compris la décision de l'organisation des élections présidentielles et législatives et le remaniement ministériel du gouvernement illégal de Salam Fayyad ne sont qu'une tentative visant à atténuer ces conséquences. Dans ses déclarations à l'agence "Qods Press", al-Masri a ajouté que ces mesures sont une formalité, et que "l'Autorité continue de considérer les évolutions et les événements de la même manière que par le passé, mais nous sommes confrontés à une situation nouvelle qui exige de nouveaux plans et politiques, pour que les palestiniens soient capables de changer la phase précédente avec la restructuration de l'OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine) afin qu'elle inclut tout le monde, puis il faudra discuter du sujet de l'autorité, du gouvernement et des élections. Mais si nous allons aux élections, c'est comme si nous mettions la charrue avant les boeufs". Il considère que les mesures prises par l'autorité du Fatah à Ramallah en vue d'un remaniement ministériel et l'appel à l'organisation des élections "ne peuvent pas limiter l'impact des répercussions de la révolution en Egypte et en Tunisie", précisant que ce n'est pas le changement exigé par le peuple palestinien. Le directeur du centre "Badaeil" a assuré que le peuple palestinien "veut une unité sur la base d'un programme et d'un consensus nationaux, parce que l'unité est le seul moyen pour réaliser les buts nationaux du peuple palestinien que toutes les stratégies précédentes n'ont pu atteindre". Il a exprimé son indignation face à la décision de l'Autorité d'organiser les élections avant septembre prochain, disant que si l'objectif est de manœuvrer, le peuple palestinien ne peut plus digérer de manœuvres. Il a souligné que si ces élections sont organisées, elles aggraveront les désaccords palestiniens internes et compliqueront les positions internes. Al-Masri prévoit que le vent du changement balayera de nombreux pays arabes à la lumière de l'étape du changement dans le monde arabe, surtout après que la révolution de l'Egypte et de la Tunisie aient montré que la volonté des peuples est plus forte que celles des dirigeants, ce qui laissera son impact sur les dirigeants et les politiques dans le monde arabe au profit des peuples et en loin de l'atmosphère de domination et de tyrannie qui régnait sur la région. Al-Masri a considéré que les changements en Egypte et dans la région arabe "ouvrent la route au peuple palestinien pour marcher en confiance sur le chemin de la réalisation de ses objectifs, avec la fin de l'occupation, obtenir la liberté, le retour et l'indépendance, à condition que sa direction évite d'adopter les solutions proches et les négociations pour créer l'Etat, car il n'y aura pas d'Etat avant l'annulation des accord sd'Oslo et l'adoption d'une autre voie". |