[ 29/01/2011 - 15:06 ] |
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Al-Qods occupée – CPI Une marche massive a été organisée après la prière de vendredi 28/1 dans la mosquée sainte d'al-Aqsa, au cours de laquelle les participants ont brandi les drapeaux verts et ont dénoncé les concessions faites par l'autorité d'Abbas, suite à la révélation des documents secrets sur les négociations par la chaîne d'al-Jazeera. Le prédicateur de la mosquée d'al-Aqsa, Cheikh Ekrima Sabri, a affirmé dans son sermon de vendredi qu'al-Aqsa appartient aux musulmans seuls, déclarant que "les tunnels entourant al-Aqsa sont une agression flagrante et une violation de sa sainteté, ils sont aussi une attaque contre les legs pieux islamiques". "La mosquée d'al-Aqsa appartient aux musulmans seuls par une décision d'Allah", expliquant que "la décision du Seigneur n'est pas l'objet de compromis, de don, de négociations ou de référendum", a-t-il ajouté. Le Cheikh Sabri a poursuivi :"Nous n'accepterons aucune supervision de non-musulmans sur al-Aqsa et personne dans le monde n'a le droit de discuter au sujet d'al-Aqsa, c'est une ligne rouge à ne pas dépasser, et nous étions et sommes toujours fidèles au pacte et à la promesse avec Allah de protéger al-Aqsa dont nous ne renonceront pas à un grain de sable génération après génération". L'orateur d'al-Aqsa a critiqué le manque de soutien des gouvernements arabes et les hommes d'affaires arabes à la ville d'al-Qods, disant :"Pourquoi ne pensent-ils pas à appuyer les institutions Maqdissines, notamment après la réunion du sommet arabe qui a eu lieu en Libye, il y a un an? Est-ce qu'ils ont tenté de sauver al-Qods face à la judaïsation ? Et est-ce que certains parmi eux ont pensé à mettre fin à l'occupation sioniste dans cette terre sainte qu'Allah a bénie ?" "Nous sommes sur le minbar (chaire) de la mosquée d'al-Aqsa, et nous annonçons et affirmons que nous renoncerons pas à ce pays béni, c'est notre foi initiale légale plus tôt et plus tard, et nous avions déjà émis une Fatwa qui interdisait toute acceptation de l'idée de patrie de substitution ou d'échange des terres et nous ne reconnaissons aucun accord sur ce sujet", a-t-il assuré. |