[ 03/01/2011 - 12:56 ] |
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Gaza - CPI Le ministère de détenus et des prisonniers libérés a révélé, le lundi 3/1 que les autorités de l’occupation israélienne ont approuvés, au cours de la dernière année, quatre décisions racistes très dangereuses contre le droit des prisonniers palestiniens, visant à harceler les détenus, les priver de leurs droits, leurs réalisations et menacer leurs situations et leur vie. Le directeur de l'information dans le ministère, Riad Al-Ashkar a souligné que le comité ministériel pour la législation dans l'entité sioniste a approuvé en première lecture en 2010, précisément au mois de mai, un projet de loi pour renforcer les sanctions sur les prisonniers palestiniens, lequel a été présenté par un membre de la Knesset et du parti Likoud « Danny Danon » qui est connu sous le nom « la loi de Shalit », ce qui prive les prisonniers de visites, de l'éducation, l'introduction de livres et de journaux, de regarder la télévision, ainsi aggravant la politique de l'isolement contre prisonniers. En août de la même année, les autorités de l’occupation ont annoncé une grave décision permet le transfert des détenus malades de l’hôpital de la prison de « Ramla » vers les prisons centrales, ce qui était considéré comme une résolution à la mort de ces patients que leur nombre atteint 35 prisonniers, parce que ces détenus souffrent de maladies graves comme le cancer, l’insuffisance rénale, le diabète, accident vasculaire cérébral et la paralysie, ainsi d'autres. Ils nécessitent une surveillance constante, un traitement d’urgence et une nourriture spéciale, bien que ces choses ne sont pas entièrement disponibles dans l’hôpital de Ramla, mais il reste encore beaucoup mieux que de suivre dans les prisons, ce qui constitue une grave menace pour leur vie. Al Ashkar a indiqué que le soi-disant Comité juridique allié à la Knesset a approuvé en Décembre de l'an dernier une décision qui empêche les prisonniers palestiniens pour rencontrer les avocats de la défense, pour une période de six mois au lieu de trois semaines comme cela avait été fait précédemment, sous prétextes sécuritaires vaines, portées par le ministre de la Sécurité Intérieure sioniste "Yitzhak Aheronfitch" devant le Comité pour le persuader d'adopter cette loi injuste. Cette loi, adoptée par l’occupation et à haut niveau, pour la rendre légale, avait pour objectif à fournir une couverture à la continuation des crimes et violations sionistes contre les prisonniers, et pour qu’ils ne soient pas démasqués. Dans le même mois, l’occupation a décrété une autre décision en annulant toute réduction de la durée de détention des prisonniers palestiniens, laquelle est connue parmi les prisonniers ( Al Menhali) et qui prive les prisonniers de 21 jours de la durée de tout détenu qui a purgé un ans, 35 jours pour celui qui a passé deux ans, 45 jours pour chaque détenu qui a passé plus de deux ans, ainsi 75 jours pour ceux qui ont passé cinq ans. Le ministère des prisonniers a appelé les organisations internationales des droits de l'homme à intervenir immédiatement pour enquêter sur ces violations et crimes commis contre les prisonniers palestiniens, par les autorités occupantes israéliennes en violation très flagrantes aux lois, chartes et règles internationales et humanitaires, notamment à la quatrième Convention de Genève, et de mettre la pression sur l’ennemi occupant pour arrêter ses pratiques criminelles contre les prisonniers, et de cesser à tromper la communauté internationale. |