11.12.10
Washington rechercherait un accord sur les questions de sécurité et des frontières. Cette nouvelle approche devrait être discutée la semaine prochaine, à Washington, où sont attendus les négociateurs israéliens et palestiniens.
De notre correspondantDepuis Athènes, le président Mahmoud Abbas a déclaré que les négociations avec Israël sont entrées dans une nouvelle crise à la suite de la décision américaine d’abandonner la demande faite à Israël d’arrêter la colonisation. Nabil Abou Roudeïna, le porte-parole de la Présidence, a souligné que la partie palestinienne ne prendra aucune décision quant à l’annonce américaine avant des consultations avec la direction palestinienne et la commission arabe de suivi. Le président Abbas est passé par Le Caire avant de se rendre en Jordanie puis au Qatar pour rencontrer les membres de la commission arabe de suivi. Le porte-parole du département d’Etat américain, Philip Crowley, a indiqué mardi que Washington se concentrera désormais sur les «problèmes centraux» du conflit. Selon certains médias internationaux, sous couvert de l’anonymat, un diplomate américain de haut rang a précisé que Washington rechercherait un accord sur les questions de sécurité et des frontières.
Cette nouvelle approche devrait être discutée la semaine prochaine à Washington où sont attendus les négociateurs israéliens et palestiniens, a ajouté M. Crowley. Sur les écrans d’Al Arabiya, Abou Roudeïna a déclaré : «Il n’ y a pas de propositions spéciales, mais les Américains ont demandé au côté palestinien l’envoi d’un émissaire à Washington pour des consultations avec l’administration américaine sur la façon de faire bouger les choses, mais la réponse de M. Abbas a été claire quand il a dit que la partie palestinienne ne fera pas un pas sans le consentement de la direction palestinienne et avant de consulter les Arabes.»
Les négociations directes relancées le 3 septembre dernier, entre le gouvernement israélien et la direction palestinienne, se sont arrêtées suite au refus israélien de prolonger le moratoire de 10 mois sur la colonisation, qui a pris fin le 26 septembre 2010. Les Etats-Unis, qui, à maintes reprises, ont déclaré être contre la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés, ont, finalement, été incapables de faire changer d’avis le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu et son gouvernement, malgré une offre alléchante faite au mois de novembre pour un nouveau moratoire de 90 jours, contre lequel Israël recevra des garanties diplomatiques et sécuritaires sans précédent.
Les négociations directes relancées le 3 septembre dernier, entre le gouvernement israélien et la direction palestinienne, se sont arrêtées suite au refus israélien de prolonger le moratoire de 10 mois sur la colonisation, qui a pris fin le 26 septembre 2010. Les Etats-Unis, qui, à maintes reprises, ont déclaré être contre la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés, ont, finalement, été incapables de faire changer d’avis le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu et son gouvernement, malgré une offre alléchante faite au mois de novembre pour un nouveau moratoire de 90 jours, contre lequel Israël recevra des garanties diplomatiques et sécuritaires sans précédent.
Netanyahu avait refusé de soumettre cette proposition au vote de son cabinet de sécurité, tant qu’il n’aurait pas de confirmation écrite des engagements américains. Des informations discordantes à propos d’une lettre contenant les garanties américaines ont été publiées, mais selon l’Agence France Presse (AFP), Israël n’a jamais reçu d’engagements américains par écrit. M. Crowley a affirmé que des responsables américains avaient été en contact avec les parties, mardi, soulignant que les tentatives américaines de relancer les pourparlers n’étaient «pas suspendues», malgré les difficultés.
Au cas où les Palestiniens campaient sur leur position de refus d’aller à la table des négociations sans un arrêt total de la colonisation partout dans les territoires palestiniens, y compris dans la ville sainte d’Al Qods, les décisions du Brésil, suivies de celles de l’Argentine de reconnaître l’Etat de Palestine sur les territoires occupés en 1967 pourraient les encourager à solliciter d’autres reconnaissances. Ceci pourrait à la fin constituer un certain poids sur la scène politique mondiale, qui leur permettrait de demander une reconnaissance de l’Etat palestinien indépendant dans les limites des frontières de 1967, par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Assemblée générale de cet organisme international, qui, le 29 novembre 1947, a adopté la résolution 181 qui prévoit le partage de la Palestine en un Etat juif et un Etat palestinien. Suite à cette résolution, Israël a été créé, mais l’Etat palestinien n’a jamais vu le jour.
Fares ChahineAu cas où les Palestiniens campaient sur leur position de refus d’aller à la table des négociations sans un arrêt total de la colonisation partout dans les territoires palestiniens, y compris dans la ville sainte d’Al Qods, les décisions du Brésil, suivies de celles de l’Argentine de reconnaître l’Etat de Palestine sur les territoires occupés en 1967 pourraient les encourager à solliciter d’autres reconnaissances. Ceci pourrait à la fin constituer un certain poids sur la scène politique mondiale, qui leur permettrait de demander une reconnaissance de l’Etat palestinien indépendant dans les limites des frontières de 1967, par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Assemblée générale de cet organisme international, qui, le 29 novembre 1947, a adopté la résolution 181 qui prévoit le partage de la Palestine en un Etat juif et un Etat palestinien. Suite à cette résolution, Israël a été créé, mais l’Etat palestinien n’a jamais vu le jour.
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