samedi 11 décembre 2010

Le blocus impose une réalité psychologique difficile sur les Gazaouis

[ 10/12/2010 - 16:18 ]
Gaza – CPI
Des psychologues et des juristes de la communauté internationale ont demandé de « contraindre l’occupation sioniste de lever les punitions collectives imposées sur les habitants de la bande de Gaza, et de cesser les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme » car ils ont un impact négatif sur la santé mentale des habitants de la Bande, et sur les services fournis dans le domaine de la santé mentale.
Le représentant de l’agence UNRWA, Khaled Nasser, a déclaré lors d’un atelier intitulé « La réalité de la santé mentale dans la bande de Gaza, défis et perspectives », organisé jeudi 9 décembre par le centre al-Mizan pour les droits de l’homme : « L’Agence est le plus important fournisseur de services psychologiques de la bande de Gaza, et elle est ouverte à la coopération avec tout le monde, y compris les institutions internationales qui ne portent pas atteinte à ses normes ».
Il a ajouté : « Les blessures psychologiques infligées aux habitants de Gaza suite aux agressions sionistes répétées, sont plus graves que les blessures physiques car l’atteinte psychique nécessitent un traitement plus long et une disponibilité de moyens spéciaux dans le service de la santé mentale à Gaza ».
De son côté, le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé, Dhia Sayma, a affirmé que l’intégration de la santé mentale dans la santé publique est une tendance internationale adoptée par l’OMS, et que cette tendance provient principalement du fait que le malade psychique n’est pas obligé de vivre à l’écart de la société.
Il a souligné que parmi les problèmes les importants auxquels sont confrontés les services de santé mentale à l’heure actuelle, il y a le changement de politique des bailleurs de fonds qui donnent la priorité aux programmes d’urgence et de secours, au détriment des programmes de développement comme la santé mentale, outre le manque de ressources disponibles pour la santé mentale par rapport aux ressources des services de la santé publique qui sont plus importantes.