21/12/2010
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu va demander publiquement au président américain Barack Obama de libérer l'agent israélien Jonathan Pollard, incarcéré depuis 25 ans aux États-Unis pour avoir espionné au profit d'Israël, selon un communiqué.
M. Netanyahu a décidé d'"accéder à une requête personnelle de Jonathan Pollard et va appeler, dans les prochains jours, officiellement et publiquement le président des États-Unis Barack Obama à libérer Pollard", précise le communiqué de son bureau.
Pollard, 56 ans, un analyste de l'US Navy, a été condamné par la justice américaine à la détention à perpétuité en 1987 pour avoir fourni à Israël, de mai 1984 à son arrestation en novembre 1985, des milliers de documents classés "secret défense" sur les activités d'espionnage des États-Unis, principalement dans les pays arabes.
Pollard, 56 ans, un analyste de l'US Navy, a été condamné par la justice américaine à la détention à perpétuité en 1987 pour avoir fourni à Israël, de mai 1984 à son arrestation en novembre 1985, des milliers de documents classés "secret défense" sur les activités d'espionnage des États-Unis, principalement dans les pays arabes.
Juif américain, il a obtenu la nationalité israélienne après avoir été emprisonné aux États-Unis.
Le Premier ministre israélien avait rencontré lundi la femme de l'espion, Esther Pollard, qui lui a transmis une lettre de son époux, à la suite d'une campagne intensive auprès de l'administration américaine, afin d'accélérer sa libération.
"Il (Pollard) a été un envoyé d'Israël (...) J'ai soulevé l'affaire à plusieurs reprises ces derniers mois devant le président (Barack Obama) et la secrétaire d'État (Hillary Clinton), et je vous promets que je continuerai de le faire", avait affirmé M. Netanyahu à Mme Pollard.
Jonathan Pollard a été officiellement reconnu par l'État hébreu comme un espion israélien en 1998, et la nationalité israélienne lui a été attribuée en 1995.
"L'État d'Israël a une dette morale envers lui et il est temps qu'il puisse vivre avec sa famille et recouvrer sa santé après une si longue période de détention", ajoute M.Netanyahu, selon le communiqué.
Depuis l'arrestation de Pollard, les différents chefs de gouvernement israéliens ont en vain demandé sa remise en liberté aux autorités américaines. L'ancien chef de la CIA, George Tenet avait même menacé de démissionner si le président Bill Clinton lui accordait une grâce à la demande d'Israël.
Les proches de Pollard en Israël et aux États-Unis font campagne pour sa libération, affirmant que les divers gouvernements israéliens l'ont "lâché", alors qu'il a "servi" l'État hébreu et en a reçu la nationalité.
Selon les médias israéliens, l'ex secrétaire américain à la Défense, Lawrence Korb, actuellement en visite en Israël, a affirmé avoir soulevé à six reprises le sort de Pollard devant M. Obama et Mme Clinton.
Dans une lettre reproduite par la presse israélienne et adressée à M. Obama le 27 septembre 2010, M. Korb a notamment affirmé : "en tant qu'adjoint au secrétaire à la Défense (ndlr: Caspar Weinberger) lors de l'arrestation de Jonathan Pollard, je vous demande respectueusement de le grâcier, car il a déjà purgé 25 ans de prison".
Selon cette lettre, "il (Pollard) est la seule personne dans toute l'histoire des États-Unis à avoir été condamné à la prison à perpétuité pour avoir transmis des informations classifiées à un allié des Américains".
Le Premier ministre israélien avait rencontré lundi la femme de l'espion, Esther Pollard, qui lui a transmis une lettre de son époux, à la suite d'une campagne intensive auprès de l'administration américaine, afin d'accélérer sa libération.
"Il (Pollard) a été un envoyé d'Israël (...) J'ai soulevé l'affaire à plusieurs reprises ces derniers mois devant le président (Barack Obama) et la secrétaire d'État (Hillary Clinton), et je vous promets que je continuerai de le faire", avait affirmé M. Netanyahu à Mme Pollard.
Jonathan Pollard a été officiellement reconnu par l'État hébreu comme un espion israélien en 1998, et la nationalité israélienne lui a été attribuée en 1995.
"L'État d'Israël a une dette morale envers lui et il est temps qu'il puisse vivre avec sa famille et recouvrer sa santé après une si longue période de détention", ajoute M.Netanyahu, selon le communiqué.
Depuis l'arrestation de Pollard, les différents chefs de gouvernement israéliens ont en vain demandé sa remise en liberté aux autorités américaines. L'ancien chef de la CIA, George Tenet avait même menacé de démissionner si le président Bill Clinton lui accordait une grâce à la demande d'Israël.
Les proches de Pollard en Israël et aux États-Unis font campagne pour sa libération, affirmant que les divers gouvernements israéliens l'ont "lâché", alors qu'il a "servi" l'État hébreu et en a reçu la nationalité.
Selon les médias israéliens, l'ex secrétaire américain à la Défense, Lawrence Korb, actuellement en visite en Israël, a affirmé avoir soulevé à six reprises le sort de Pollard devant M. Obama et Mme Clinton.
Dans une lettre reproduite par la presse israélienne et adressée à M. Obama le 27 septembre 2010, M. Korb a notamment affirmé : "en tant qu'adjoint au secrétaire à la Défense (ndlr: Caspar Weinberger) lors de l'arrestation de Jonathan Pollard, je vous demande respectueusement de le grâcier, car il a déjà purgé 25 ans de prison".
Selon cette lettre, "il (Pollard) est la seule personne dans toute l'histoire des États-Unis à avoir été condamné à la prison à perpétuité pour avoir transmis des informations classifiées à un allié des Américains".