mercredi 22 décembre 2010

Hamas refuse d'utiliser le dialogue de la réconciliation pour couvrir les tortures en Cisjordanie

[ 21/12/2010 - 18:15 ]
Damas – CPI
"L'autorité d'Abbas à Ramallah poursuit ses pratiques et politiques oppressives contre le mouvement du Hamas et ses institutions", a affirmé Ezzat al-Rachaq, membre du bureau politique du mouvement du Hamas, déclarant que ces pratiques expriment la baisse intellectuelle et politique des services de sécurité de cette autorité.
Cela est venu lors de la conférence de presse tenue, aujourd'hui à midi, le mardi 21/12, par le Hamas à la capitale syrienne Damas autour l'escalade des opérations d'enlèvement politiques en Cisjordanie et les situations critiques des enlevés grévistes de la faim dans les prison d'Abbas.
Al-Rachaq a exprimé que le cycle d'arrestation a été élargi dernièrement et a comporté les femmes et les mères, indiquant au même temps que les milices d'Abbas-Fayyad ont pratiqué les pires formes de la torture contre les innocents du Hamas en Cisjordanie.
Le leader du Hamas a insisté que son mouvement refuse l'arrestation politique contre les centaines de ses cadres en Cisjordanie occupée, affirmant que les services de sécurité qui appartiennent à l'autorité d'Abbas jouent leur rôle  à servir l'occupation et ses colons extrémistes, alors qu'elle est devenue vraiment un fardeau lourd sur la patrie et le citoyen.
Dans le même contexte, al-Racahq a déclaré que les campagnes de l'arrestation oppressives contre le Hamas confirment que la direction de l'autorité et du Fatah ne veulent pas la réconciliation, exprimant le rejet de son mouvement d'utiliser les séances de la réconciliation comme une couverture aux vagues de la détention et à la continuation de la torture, portant la direction de Fatah et Mahmoud Abbas responsables de paralyser les efforts destinés pour la réalisation de la réconciliation.
Il a appeél l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) et ses milices à libérer immédiatement toutes les personnes enlevées dans leurs prisons, notamment les grévistes de la faim et à mettre fin au dossier de la détention politique.
De son côté le membre du bureau politique du Hamas, Saleh al-Arouri, a affirmé qu'on a compris à défaut la position responsable de son mouvement envers les pratiques oppressives et inhumaines des milices d'Abbas, appelant le peuple à organiser des marches et se motiver pour soutenir les détenus qui souffrent énormément dans les prisons de l'Autorité en Cisjordanie avant de participer dans leurs funérailles.
"Nous ne pouvons pas dialoguer avec les leaders du Fatah au moment où nos fils sont détenus et torturés", a-t-il ajouté.
Al-Arouri a ainsi souligné : "Lorsque les détenus arrivent au 26ème jour de leur grève de la faim, la mort devient plus meilleure que leur vie dans les prisons d'Abbas qui ne sont en réalité que des mauvaises geôles qui n'ont aucune norme", p qu'un chef de ces milices a reconnu qu'il y a des décisions pour les libérer, mais on ne les a pas libérés"
En s'adressant à la direction des prisonniers de Fatah chez l'occupation: al-Arouri a dit: "Nous étions fidèles à vous et à notre peuple lorsque nous avons capturé le soldat sioniste, Gilad Chalit et nous offert des milliers de martyrs, blessés et des maisons démolies.Est-ce que notre récompense sera la torture de nos fils en Cisjordanie par des milices et d'Autorité dirigée par le Fatah pour détruire la patrie?".
"Tous nos engagements n'ont aucun intêret chez vous. Est-ce qu'il serait efficace d'associer les noms de nos captifs sur la liste d'échange des prisonniers avec l'entité sioniste? En considération que vos services de sécurité agissent selon les ordres israéliens", a poursuivi al-Arouri en se référent au refus des milices d'Abbas et leur Autorité de libérer les innocents prisonniers du Hamas en Cisjordanie.