mardi 28 décembre 2010

Les dessous de l'arrestation de l'agent du Mossad égyptien ( 1ère partie)

27/12/2010 
Le quotidien libanais AdDyar  a révélé que deux officiers haut-gradés et très expérimentés du Mossad, l’un âgé de 43 ans, et l’autre de 46 ans, ont recruté il y a plusieurs annéess l’agent égyptien Tarek Abdel Razek Hussein Hassan.  
Celui-ci n’était en effet que l'iceberg d’un réseau plus grand qu’il méconnait ! Derrière lui donc, le vrai réseau du Mossad israélien, formé d’hommes d’affaires égyptiens recrutés dans plusieurs pays européens.     
« Les officiers du Mossad sont restés quatre mois en Egypte avec de faux-passeports arabes. Le premier est juif d'origine tunisienne, le second également juif est d'origine libyenne. Ils parlaient un arabe impeccable, vu qu’ils appartenaient à des familles arabes ayant vécu en Libye et en Tunisie », explique le journal libanais.  
En plus de l’arrestation d’Abdel Razek, le service de sécurité égyptien a arrêté d’autres collaborateurs, sans en dévoiler les noms.  
Ces officiers possédaient des montres téléguidées par satellites. Lorsque le commandement central du Mossad en Egypte renifle un certain danger, le système d’alarme s’active et les deux officiers plient bagage et quittent le pays via l’aéroport.    
Vers 3h00 locale du matin, une force des services de renseignements égyptiens a donc pris d’assaut la maison d’Abdel Razek et l’a arrêté. Une demi-heure après, les montres des officiers du Mossad ont sonné l’alarme.
Ils ont rassemblé toutes leurs affaires dans de petites valises, laissant quelques vêtements derrière eux, et ont pris le premier avion qui se dirigeait vers le Maroc. 
S'il avaient été incapables de quitter le pays, la consigne veut qu'ils se réfugient à l’ambassade israélienne pour y demeurer jusqu’à ce que la situation devienne plus sûre.  
Le collaborateur Abdel Razek a fourni des informations sur l’appartement des deux officiers, où ils se réunissaient tous les trois.
Mais les renseignements égyptiens n’y ont rien trouvé, et le système de détection les a conduits à un autre appartement. Là, ils ont confisqué quelques bagages, sans n’y trouver toutefois aucun document technique, ni même un bout de papier sur lequel serait inscrit un numéro de téléphone ou un indice quelconque.
Les services de renseignements ont tenté d’utiliser les fils internet connectés à l’appartement, mais ils ont constaté que les deux officiers avaient leurs propres appareils connectés par satellites.
Autre astuce, les agents égyptiens ont repéré sur les deux lits les traces d’un produit chimique qui change l’ADN et cache les empreintes personnelles. Pour le moment, les services de renseignement égyptien s’efforcent d'éliminer les traces de ce produit.  
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