27/12/2010
Le « monde entier » pourrait reconnaître un État palestinien d'ici à un an, a averti hier le ministre israélien de l'Industrie et du Commerce, Benjamin Ben Eliezer, en appelant à une reprise des négociations de paix complètement bloquées. Cet avertissement survient alors que quatre pays d'Amérique latine - le Brésil, l'Argentine, la Bolivie et l'Équateur - ont reconnu la Palestine comme État indépendant et qu'un cinquième, l'Uruguay, s'apprête à le faire.
« Je ne serais pas surpris si, dans l'année à venir, le monde entier, y compris les États-Unis, reconnaissait un État palestinien. Ensuite, il ne faudra pas s'étonner de la façon dont cela s'est passé », s'est inquiété M. Ben Eliezer, un ministre du Parti travailliste (centre-gauche) qui appartient à la coalition gouvernementale.
« Je ne serais pas surpris si, dans l'année à venir, le monde entier, y compris les États-Unis, reconnaissait un État palestinien. Ensuite, il ne faudra pas s'étonner de la façon dont cela s'est passé », s'est inquiété M. Ben Eliezer, un ministre du Parti travailliste (centre-gauche) qui appartient à la coalition gouvernementale.
Israël s'oppose à toute reconnaissance internationale de la Palestine, estimant que l'établissement d'un éventuel État palestinien doit se faire via des négociations. Le processus de paix israélo-palestinien, qui a démarré en 1991, n'a abouti à aucun règlement du conflit en dépit d'innombrables discussions et conférences internationales. Hier encore, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a estimé qu'il n'était pas possible de signer un accord de paix avec le gouvernement palestinien, soutenu par les puissances occidentales, parce qu'il était « illégitime ». M. Lieberman a de plus estimé que les Palestiniens refuseraient tout accord avec Israël, aussi généreux soit-il, et qu'il existait des fossés infranchissables sur les dossiers relatifs à la sécurité d'Israël.
Les Palestiniens, eux, frustrés par le blocage des pourparlers, ont décidé d'intensifier « dans les prochains jours » leurs efforts pour obtenir la reconnaissance de leur État à la suite de l'initiative des pays latino-américains. Sur le front européen, l'Autorité palestinienne fait campagne pour le rehaussement du niveau de ses représentations diplomatiques, comme l'ont déjà fait la France, l'Espagne, le Portugal et la Norvège.
Les Palestiniens, eux, frustrés par le blocage des pourparlers, ont décidé d'intensifier « dans les prochains jours » leurs efforts pour obtenir la reconnaissance de leur État à la suite de l'initiative des pays latino-américains. Sur le front européen, l'Autorité palestinienne fait campagne pour le rehaussement du niveau de ses représentations diplomatiques, comme l'ont déjà fait la France, l'Espagne, le Portugal et la Norvège.