[ 11/11/2010 - 21:42 ] |
|
Damas – CPI Le CPI a appris de sources palestiniennes bien informées que la dernière rencontre de réconciliation entre le mouvement du Hamas et du Fatah qui s’est tenue hier mercredi 10 novembre à Damas, ont abouti à une impasse en raison de l’intransigeance manifestée par la délégation du Fatah concernant le dossier sécuritaire, qui constitue l’objet de discussion principal entre les deux parties. Les pourparlers reprendront après l'Aïd al-Adha. Les sources, qui ont demandé à rester dans l’anonymat, ont ajouté la rencontre n’a abouti à rien à cause de l’insistance du Fatah, en particulier du prétendu directeur des services de renseignement de l’Autorité d’Abbas, Majed Faraj, sur la limitation des amendements sécuritaires des services de sécurité de la bande de Gaza uniquement, et parce qu’il n’était pas prêt à accepter toute modification de la situation sécuritaire en Cisjordanie occupée. Les sources ont souligné au CPI que les deux rencontres de réconciliation tenues à Damas (mardi et mercredi) n’ont pas concrétisé d’éléments sur lesquels on peut miser, ou que l’on peut considérer comme une base sur laquelle on peut construire. Elles ont révélé que la délégation du Fatah, dans une mesure remarquable, a refusé d’écrire quoi que ce soit qui a été discuté lors de ces réunions, ce qui montre le manque de sérieux du Fatah dans les réconciliations, selon les sources. La délégation du Hamas comprenait lors des deux rencontres, Moussa Abou Marzouq, député adjoint du bureau politique, Mohamed Nasser, Sami Khater, Salih Arouri, et un membre du conseil législatif, Ismail al-Ashqar. La délégation du Fatah incluait un membre de son comité central, Azzam al-Ahmad, le cadre Sakhr Bessisso, Majed Faraj, chef des services de renseignement de l’Autorité en Cisjordanie, et Sami Rifai, représentant du Fatah à Damas. |