Par Palestine Solidarity Project
A 3h30 du matin le samedi 23 octobre, cinq jeeps des forces israéliennes ont encerclé les maisons de deux activistes du Comité national et de Palestine Solidarity Project à Beit Ommar. Mousa Abu Maria, l’un des co-fondateurs de PSP, et Ahmad Abu Hashem, ont été réveillés par les soldats cognant à leurs portes. Dans les deux maisons, les deux activistes ont eu l’ordre de présenter leurs papiers d’identité et de sortir pour parler à un officier. Puis plusieurs soldats sont entrés dans la maison de Mousa Abu Maria et l’ont fouillée, retournant les coussins du canapé et éparpillant les affaires sur le sol. Les soldats ont ensuite encerclé la maison du voisin de Mousa, éclairant les fenêtres avec les phares des jeeps.
L’officier militaire a déclaré à Mousa et à Ahmad qu’il savait qu’ils organisaient les manifestations hebdomadaires qui ont lieu à Beit Ommar tous les samedis. L’officier les a menacés de les arrêter s’ils participaient à d’autres manifestations et les a sommés de ne pas emmener d’activistes internationaux aux événements organisés par le Comité. Il a déclaré à Mousa que tout Beit Ommar était une zone militaire fermée, mais a refusé de montrer à Mousa les documents officiels le prouvant. Après une demi-heure d’intimidation manifeste, les soldats sont partis sans arrêter l’un ou l’autre des activistes, ni voler quoique ce soit chez eux.
Ces raids nocturnes des maisons des membres du comité font suite à une intensification de la répression des manifestations à Beit Ommar par l’armée israélienne. Il y a deux semaines, le 9 octobre, des forces israéliennes clandestines en jeans et t-shirts ont arrêté trois jeunes palestiniens à l’arrière de la manifestation, ainsi que plusieurs militants internationaux.
Un autre membre du Comité National, organisateur des manifestations, Eyad Jamil Al-Alami, a récemment été arrêté après que les soldats israéliens aient donné l’assaut à sa maison. Eyad est actuellement à la prison Ofer, en détention administrative pour quatre mois.
L’officier militaire a déclaré à Mousa et à Ahmad qu’il savait qu’ils organisaient les manifestations hebdomadaires qui ont lieu à Beit Ommar tous les samedis. L’officier les a menacés de les arrêter s’ils participaient à d’autres manifestations et les a sommés de ne pas emmener d’activistes internationaux aux événements organisés par le Comité. Il a déclaré à Mousa que tout Beit Ommar était une zone militaire fermée, mais a refusé de montrer à Mousa les documents officiels le prouvant. Après une demi-heure d’intimidation manifeste, les soldats sont partis sans arrêter l’un ou l’autre des activistes, ni voler quoique ce soit chez eux.
Ces raids nocturnes des maisons des membres du comité font suite à une intensification de la répression des manifestations à Beit Ommar par l’armée israélienne. Il y a deux semaines, le 9 octobre, des forces israéliennes clandestines en jeans et t-shirts ont arrêté trois jeunes palestiniens à l’arrière de la manifestation, ainsi que plusieurs militants internationaux.
Un autre membre du Comité National, organisateur des manifestations, Eyad Jamil Al-Alami, a récemment été arrêté après que les soldats israéliens aient donné l’assaut à sa maison. Eyad est actuellement à la prison Ofer, en détention administrative pour quatre mois.
Traduction : MR pour ISM