Bethléem – CPI
L'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a demandé que le dialogue de la réconciliation palestinienne se tienne dans un autre lieu que la capitale syrienne, Damas, après ce qu'il l'a appelé "les forfaitaires de Syrte", appelant au même temps le Hamas à signer la feuille égyptienne.
Lors de sa visite à la ville de Bethléem, le lundi 25/10, Abbas a déclaré : « Nous nous sommes rendus dernièrement à Damas et nous avons entamé un dialogue avec le Hamas, je vous dis que nous n’arrêterons pas le dialogue malgré les forfaitaires de Syrte ». Il entendait par là les frictions qui ont eu lieu avec le président syrien, Bachar al-Assad, autour des négociations et de la résistance.
« S'ils veulent le dialogue, ils devront choisir un autre lieu que Damas où nous irons pour poursuivre ce dialogue et signer la feuille égyptienne qui a obtenu le consensus de toutes les factions palestiniennes », a-t-il poursuivi.
Abbas a précisé : « Comme vous le savez, l'Égypte qui a été chargée par la ligue arabe pour mener à bien la réconciliation nationale palestinienne, a préparé une feuille, le 1er octobre dernier, que nous avons signée le 15 octobre. Jusqu'à présent, le Hamas n’a pas signé ce document, et avance de nombreux arguments qui sont inacceptables, illogiques et déraisonnables. Ils ne reposent sur rien et nous connaissons la raison de son rejet à la signature de ce document », selon ses prétentions.
En revanche, Abbas a considéré que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, est un partenaire choisi par les israéliens en disant : « nous avons entendu des paroles de Netanyahu qui est notre partenaire, et qui a été élu par les israéliens pour être leur premier ministre, et lorsque nous parlons de lui, nous parlons d'un partenaire ».
En revanche, Abbas a considéré que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, est un partenaire choisi par les israéliens en disant : « nous avons entendu des paroles de Netanyahu qui est notre partenaire, et qui a été élu par les israéliens pour être leur premier ministre, et lorsque nous parlons de lui, nous parlons d'un partenaire ».
Il a poursuivi en disant : « Je veux profiter de ses dernières déclarations pour apport un commentaire ; il a affirmé que ‘les palestiniens ne doivent pas prendre des mesures unilatérales qui affecteront les négociations’. Cela signifie que nous ne devons et n’avons pas le droit d’aller à l'ONU pour nous plaindre au monde entier que nous sommes opprimés, c'est interdit. Il considère que c’est un acte unilatéral, nous ne l’avons pas effectué pour le moment, mais ils nous critique car nous le ferons dans un, deux, trois ou quatre mois. Nous ne pouvons pas faire cela, et il affirme une fois de plus que les Palestiniens doivent remplir tous leurs devoirs, et obligations. C’est ce qu’il a déclaré hier lors du Conseil des ministres. »
« Il y a 11 exigences dans la feuille de route que nous devons réaliser ainsi qu’Israël. Nous avons accompli tous nos devoirs, mais Israël n'a effectué ne serait-ce qu’une clause. » a-t-il ajouté.