03/10/2010
Le président palestinien Mahmoud Abbas a reçu samedi le soutien des instances dirigeantes palestiniennes pour suspendre les négociations de paix avec Israël tant que la colonisation se poursuivra en Cisjordanie occupée.
Dans une première réaction, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé, dans un communiqué publié par son bureau, "le président Abbas à poursuivre les pourparlers de paix sans discontinuité en vue d'aboutir à un accord de paix historique en un an".
M. Abbas a à plusieurs reprises menacé de quitter les négociations, relancées le 2 septembre à Washington, en cas de reprise des constructions dans les colonies israéliennes à l'expiration d'un moratoire de dix mois le 26 septembre.
M. Abbas a à plusieurs reprises menacé de quitter les négociations, relancées le 2 septembre à Washington, en cas de reprise des constructions dans les colonies israéliennes à l'expiration d'un moratoire de dix mois le 26 septembre.
"La direction palestinienne confirme que la poursuite des négociations requiert des mesures tangibles de la communauté internationale, à commencer par l'arrêt de la colonisation", a indiqué l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) dans un communiqué.
"Il y a des alternatives aux négociations que nous annoncerons bientôt", souligne l'OLP qui chapeaute l'Autorité palestinienne et au sein de laquelle le mouvement Fateh de M. Abbas joue un rôle prééminent.
Le communiqué a été publié après une réunion extraordinaire du Comité exécutif de l'OLP et de hauts dirigeants du parti Fateh à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Selon une source palestinienne, M. Abbas, qui préside à la fois l'OLP et le Fatah, pourrait solliciter l'appui des pays arabes et de la communauté internationale pour porter l'affaire des colonies devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
"La direction palestinienne tient le gouvernement israélien responsable de l'échec des efforts internationaux et du processus de paix dans la région parce qu'il est déterminé à conjuguer négociations et colonisation", poursuit le communiqué de l'OLP.
"La voie pour parvenir à un accord historique entre nos deux peuples consiste à s'asseoir à la table des négociations et à mener sérieusement" ces pourparlers, a réagi M. Netanyahu qui avait refusé de prolonger le moratoire.
Il a rappelé que "durant dix sept ans les Palestiniens ont négocié avec Israël alors que la construction se poursuivait" dans les colonies, exprimant l'espoir "qu'ils ne tourneront pas à présent le dos à la paix".
Les dirigeants palestiniens doivent poursuivre des consultations avec l'équipe du médiateur américain George Mitchell et présenteront leurs conclusions lors d'une réunion du comité de suivi de la Ligue arabe le 8 octobre à Syrte (Libye), à la veille d'un sommet extraordinaire arabe.
M. Abbas a fait savoir qu'il prendrait sa décision définitive après ses consultations en Libye.
"Nous souhaitons que le comité de suivi arabe soutienne la position palestinienne. Nous avons pris une décision et sommes prêts à en assumer les conséquences", a déclaré le responsable palestinien Yasser Abed Rabbo.
Pour l'un des principaux membres du Comité central du Fateh, Jibril Rajoub, "la balle est maintenant dans le camp de la communauté internationale pour mettre fin à l'agression unilatérale israélienne contre les terres palestiniennes où est censé être établi un État palestinien".
Les Palestiniens estiment que la poursuite de la colonisation vide de son sens la négociation sur les frontières d'un futur État palestinien en créant des faits accomplis risquant d'être irréversibles.
Les États-Unis s'efforcent de sauver les pourparlers mais leur médiateur George Mitchell est reparti bredouille d'une énième navette en Israël et à Ramallah. Il devait avoir ce week-end des entretiens au Qatar, en Égypte et en Jordanie afin de tenter de maintenir sur les rails les négociations.
"Il y a des alternatives aux négociations que nous annoncerons bientôt", souligne l'OLP qui chapeaute l'Autorité palestinienne et au sein de laquelle le mouvement Fateh de M. Abbas joue un rôle prééminent.
Le communiqué a été publié après une réunion extraordinaire du Comité exécutif de l'OLP et de hauts dirigeants du parti Fateh à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Selon une source palestinienne, M. Abbas, qui préside à la fois l'OLP et le Fatah, pourrait solliciter l'appui des pays arabes et de la communauté internationale pour porter l'affaire des colonies devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
"La direction palestinienne tient le gouvernement israélien responsable de l'échec des efforts internationaux et du processus de paix dans la région parce qu'il est déterminé à conjuguer négociations et colonisation", poursuit le communiqué de l'OLP.
"La voie pour parvenir à un accord historique entre nos deux peuples consiste à s'asseoir à la table des négociations et à mener sérieusement" ces pourparlers, a réagi M. Netanyahu qui avait refusé de prolonger le moratoire.
Il a rappelé que "durant dix sept ans les Palestiniens ont négocié avec Israël alors que la construction se poursuivait" dans les colonies, exprimant l'espoir "qu'ils ne tourneront pas à présent le dos à la paix".
Les dirigeants palestiniens doivent poursuivre des consultations avec l'équipe du médiateur américain George Mitchell et présenteront leurs conclusions lors d'une réunion du comité de suivi de la Ligue arabe le 8 octobre à Syrte (Libye), à la veille d'un sommet extraordinaire arabe.
M. Abbas a fait savoir qu'il prendrait sa décision définitive après ses consultations en Libye.
"Nous souhaitons que le comité de suivi arabe soutienne la position palestinienne. Nous avons pris une décision et sommes prêts à en assumer les conséquences", a déclaré le responsable palestinien Yasser Abed Rabbo.
Pour l'un des principaux membres du Comité central du Fateh, Jibril Rajoub, "la balle est maintenant dans le camp de la communauté internationale pour mettre fin à l'agression unilatérale israélienne contre les terres palestiniennes où est censé être établi un État palestinien".
Les Palestiniens estiment que la poursuite de la colonisation vide de son sens la négociation sur les frontières d'un futur État palestinien en créant des faits accomplis risquant d'être irréversibles.
Les États-Unis s'efforcent de sauver les pourparlers mais leur médiateur George Mitchell est reparti bredouille d'une énième navette en Israël et à Ramallah. Il devait avoir ce week-end des entretiens au Qatar, en Égypte et en Jordanie afin de tenter de maintenir sur les rails les négociations.